« La paix par un autre chemin » : Réflexion du Col Akanni sur un projet novateur

La rédaction 7 août 2017

Né le 26 septembre 1959 à Conakry en République de la Guinée, Louis B. Ola-Ade Adéogba Akanni est un Colonel des Forces Armées béninoises à la retraite, expert en géostratégie. Il a servi avec abnégation, détermination et dévouement son pays jusqu’à son départ à la retraite. Gradué de plusieurs titres académiques, Louis Ola-Adé Adéogba Akanni a occupé différents postes au plan national ainsi qu’à l’international. Toutes ces compétences ont valu à l’homme des postes à l’étranger notamment à l’Organisation des Nations unies pour le maintien de la paix au Libéria, en République démocratique du Congo, au Tchad, en Corée du Sud comme ambassadeur de paix pour ne citer que ceux-là. A son actif, plusieurs distinctions notamment 10 médailles des Nations unies dans le cadre des missions de maintien de paix.

S’il existe un projet novateur devant garantir la paix dans le monde entier, c’est bien « la paix par un autre chemin ». Initié par le Professeur Albert Tévoédjrè, homme épris de paix et du vivre ensemble pour un monde meilleur, le projet est l’expression éloquente d’une vision éclairée et partagée. Au détour d’une pétition pour la paix universelle lancée le 6 juillet 2016, « la paix par un autre chemin » fait son bonhomme de chemin. Le projet a reçu l’assentiment et la bénédiction des plus hautes personnalités et organismes internationaux. C’est le cas du Japon, de la Suisse et de l’ONU (et particulièrement M. Antonio GUTTERES, le nouveau Secrétaire Général). Aussi, pouvons-nous constater cette initiative du Centre Panafricain de Prospective Sociale Institut Albert TEVOEDJRE (CPPS-IAT) fait boule de neige et marquent les esprits des structures sociales conjointes des religions pour l’éradication de la pauvreté.
Grâce aux appuis dont bénéficie cette initiative, de nombreuses actions sont menées au Bénin pour donner un coup d’accélérateur au projet. On peut citer entre autres, la création d’un dispensaire-maternité à Kpoguidi, la mise en service d’un forage de puits à motricité humaine à Djidja, des études sur les menaces à la paix à Kandi et environs, à Lokossa et environs, des rencontres de brassage entre toutes les confessions religieuses sans distinction aucune, etc.
En clair, c’est la toute première fois qu’une initiative africaine de « gestion politique internationale » paraît crédible aux yeux du capital humain.
Par ailleurs, l’action concertée de forces sociales, culturelles et religieuses pour résoudre l’équation « misère-chômage en espaces de potentiels conflits religieux » par des actions conjointes appuyées sur une coopération internationale multiforme, cela devient un autre chemin « fréquentable ».
Au Bénin, le chef de l’Etat attache aussi du prix à cette préoccupation devenue mondiale. Qu’il vous souvienne qu’il a alerté le monde, le 21 septembre 2016 lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, sur l’urgence de l’éradication de la pauvreté de masse.
A l’analyse, l’initiative s’évertue à contribuer significativement aux opérations de paix pour une plus grande efficacité.
Comme l’a si bien remarqué le Frère Melchior, une évidence et un constat se dégagent de « la paix par un autre chemin » : « Dans l’impossibilité de placer un soldat derrière chaque citoyen pour garantir sa protection, la seule option incontournable et durable reste celle de renforcer tous les mécanismes du vivre ensemble, malgré toutes différences ».
En ma qualité d’expert en géostratégie et en opérations de maintien de la paix et de diplomate militaire, « la paix par un autre chemin » mérite davantage que toutes les nations, dans un élan naturel et salvateur, se donnent la main pour un monde meilleur. Le projet du Professeur Albert TEVOEDJRE laisse émerger une nouvelle dynamique susceptible de créer un monde nouveau, un monde humain où la garantie de la paix serait la chose du monde la mieux acceptée de tous.



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