Le Cb douane Marcellin Laourou annonce la répression de la non-conformité des plombs au Port de Cotonou

La rédaction 27 avril 2018

Au Port autonome de Cotonou, la répression de la non-conformité des plombs est désormais systématique, assortie d’amende. Et là-dessus, la Brigade douane Cotonou Port est intransigeante. Invité hier sur la télévision nationale, le Cb Marcellin Laourou a expliqué le contexte et les dispositions prises par les disciples de St Mathieu contre le phénomène. En trois mois, plus de 400 demandes de non-conformité de plombs ont été déposées. « On se demande à quel niveau la mesure de sûreté a été violée. Que ce soit le chargeur, les responsables de lignes, ils sont incapables de vous donner des explications. Ce qui est inquiétant. Mieux, il y a un opérateur qui a dit avoir saisi un responsable de ligne qui lui a dit que c’est à Cotonou que le phénomène est grandissant », a expliqué Marcellin Laourou.
Face à la recrudescence de ce phénomène qui ternit l’image du Port autonome de Cotonou, le Commandant douane Cotonou port dit avoir rencontré les acteurs pour situer avec eux les responsabilités. Puis, des mesures hardies ont été prises. L’arsenal douanier est désormais renforcé et la vigilance est passée à un niveau plus accru. Toute pratique anormale qui peut choquer les intérêts est sanctionnée. Selon Marcellin Laourou, la violation des mesures est punie par l’article 454 du code des douanes. L’amende varie de 50.000 à 250.000 francs.
Mieux, l’article 456 interprète le phénomène comme une entrave au recouvrement des droits. Passé le temps de la sensibilisation, l’heure est à la répression. « Il fallait y mettre fin. Nous avons fini avec la phase de sensibilisation. Nous avons commencé dans la semaine à appliquer les dispositions du code de la douane. Aujourd’hui, si vous faites une demande de non-conformité, vous payez une amende de 200.000 francs avant qu’on ne puisse vous autoriser. Nous n’allons pas appliquer aveuglément, nous nous assurons si les raisons sont fondées ou non », a-t-il martelé. Suivant les instructions du Directeur Général des Douanes, Charles Inoussa Sacca Boco, le Cb douane port Marcellin Laourou veille au grain pour que cette triste réputation soit conjuguée au passée.
Richard AKOTCHAYE



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