Les disciples de St Mathieu à l’ère des réformes : La douane explose le plafond des prévisions

Arnaud DOUMANHOUN 25 septembre 2017

Longtemps accablée par des faits de corruption, avec des recettes souvent en deçà des prévisions budgétaires dans un pays à économie essentiellement fiscale, l’administration douanière rompt avec les mauvaises pratiques, emprunte dorénavant le chemin de l’excellence et laisse entrevoir un avenir radieux au plan socioéconomique, surtout en ce qui concerne la mise en œuvre du Programme d’Actions du Gouvernement (Pag). Le chef d’orchestre de cette métamorphose de l’administration des douanes et droits indirects, le commandant Charles Inoussa Sacca Boko, entend restaurer l’image d’une structure longtemps restée sous l’emprise de la mafia. Et déjà, les résultats sont exaltants. Les fruits tiennent la promesse des fleurs. La douane joue sa partition en ce qui concerne la mobilisation des ressources pour l’atteinte des objectifs du gouvernement du Nouveau départ. « En matière de recettes au titre du 1er semestre de l’année 2017, nous avons pu mobiliser 148 milliards de Francs Cfa, soit un taux de réalisation de 102% conformément aux prévisions du Fonds monétaire, et ceci malgré la crise généralisée et la récession enregistrée au niveau du géant de l’Est… », a déclaré le Dg Charles Inoussa Sacca Boko. C’est dire que le gouvernement béninois a de quoi tenir ses engagements vis-à-vis de ses partenaires, surtout de ses administrés, en termes de satisfaction du minimum social commun. Une performance obtenue grâce aux nombreuses réformes engagées sous le règne de l’actuel Directeur général, notamment la lutte contre l’évasion fiscale à travers la création des postes avancés et la sécurisation des frontières.
Aujourd’hui, la cohésion et la synergie d’actions au sein des disciples de St Mathieu sont bénéfiques pour le régime Talon qui ne s’est pas trompé en faisant confiance à la jeunesse et la compétence de Charles Inoussa Sacca Boko. Et pour les ambitions que nourrit l’homme d’Etat, le choix opéré s’est révélé judicieux, si bien que des reconnaissances tombent au plan international. A l’occasion de la commémoration de leur fête patronale, le jeudi 21 septembre 2017, l’administration douanière s’est vue décerner la certification Iso 9001 version 2008, qui fait d’elle l’une des rares institutions de la sous-région à recevoir une telle distinction en la matière.

Inoussa Sacca Boko tend la main au secteur privé
Pour pérenniser ces acquis, le Dg Charles Inoussa Sacca Boko a d’une part distingué les agents les plus méritants (des receveurs et autres agents des douanes dévoués dans l’exécution de leurs services…), en leur adressant des lettres de félicitations, et d’autre part primé les meilleurs partenaires de l’administration douanière, surtout dans les domaines du riz et des véhicules d’occasion. Des opérateurs économiques agréés comme les sociétés Bolloré, Atral et Aridjèmagbagbé ont été distingués. A cette liste, on peut ajouter de grands importateurs dont la société Ageco sélectionnée sur la base de statistiques objectives de rendement et de recettes et en fonction de la qualité de leurs relations avec l’Etat. Ce fut une première sous nos cieux. Aussi, toujours dans la perspective de maintenir le cap, des formations sont organisées à l’intention des fonctionnaires des douanes, en vue du renforcement de leur capacité juridique en collaboration avec l’Agence judiciaire du trésor. A en croire le Dg Inoussa Sacca Boko, l’administration douanière se veut plus proche des contribuables, plus performante et dynamique à l’instar des administrations des pays développés. Avec lui, la douane prend un nouvel envol. Il s’est d’ailleurs engagé à contribuer à la réalisation de la vision du président Patrice Talon à travers ses performances pour la mise en œuvre du Pag.
« On peut ne pas aimer le lièvre, s’il court bien, il faut le reconnaitre. Je rends hommage aux actuels dirigeants qui ne ménagent aucun effort pour la stabilisation de notre administration et surtout pour le retour de certaines valeurs jadis perdues », a déclaré le secrétaire général adjoint du Syndicat des douanes du Bénin (Sydob), Salifou Maboudou.



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