Lutte contre l’abus sexuel au Bénin : Le Cipcre-Bénin attire l’attention sur la vulnérabilité des enfants

Karim O. ANONRIN 27 novembre 2013

Le Centre international pour la promotion de la création (Cipcre-Bénin) organise depuis deux ans, une grande Campagne de mobilisation interreligieuse (Mir) contre l’exploitation et l’abus sexuel sur les enfants au Bénin.

Mobiliser tous les acteurs des confessions religieuses et les organisations non gouvernementales pour lutter contre les abus sexuels sur les enfants, lancer un appel solennel à la dissémination et à la généralisation de la charte de bonnes pratiques pour la protection des élèves contre les abus sexuels éditée par Cipcre-Bénin. Tels sont les objectifs visés par le Centre international pour la promotion de la création (Cipcre-Bénin) qui organise depuis deux ans, une grande Campagne de mobilisation interreligieuse (Mir) contre l’exploitation et l’abus sexuel sur les enfants au Bénin. En effet, l’abus sexuel sur les enfants au Bénin a pris depuis quelques années, une allure de plus en plus inquiétante.
Conscient de cet état de choses, le Centre international pour la promotion de la création (Cipcre-Bénin) prend des initiatives et tire la sonnette d’alarme. Pour cette année, c’est le Centre des jeunes de la Commune de Dangbo qui a servi de cadre à cette grande mobilisation qui a drainé des milliers d’élèves, de parents d’élèves, des représentants des différentes confessions religieuses, des religions endogènes et des autorités politico-administratives au nombre desquelles le Maire de la Commune de Dangbo, Clément Gnonlonfoun. Il y avait aussi les responsables du Réseau des structures de la protection des enfants en situation difficile (Respesd).
A en croire le président de l’assemblée des membres du Cipcre-Bénin, David Odushina, l’édition de cette année cadre avec le 24e anniversaire de l’adoption par les Nations-Unies de la Convention internationale des droits de l’enfant ; une Convention ratifiée par le Bénin en 1990. Quant au Directeur national de Cipcre-Bénin, Elidja Zossou, il a laissé entendre que l’heure est grave pour les enfants du Bénin. Car, plusieurs d’entre eux continuent d’être victimes de l’abus des hommes sous plusieurs formes à savoir le viol, la prostitution, le mariage précoce, le mariage forcé, les attouchements, les écrits à connotation sexuelle, pour ne citer que ceux-là. A titre illustratif, il a confié qu’ils sont plus de 500 écolières et élèves filles à tomber chaque année enceinte à cause des abus.



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