Lutte contre le trafic international de drogue par l’Ocertid : Une Nigériane arrêtée pour avoir ingurgité 117 boulettes de cocaïne

Adrien TCHOMAKOU 9 octobre 2013

Abayomi Majemite

L’opératrice économique de nationalité nigériane Abayomi Majemite a été arrêtée à l’aéroport international Bernadin Cardinal Gantin de Cotonou par les éléments de l’Office central de répression du trafic illicite des drogues et des précurseurs (Ocertid) pour avoir ingurgité cent dix sept (117) boulettes de cocaïne. Elle a été cueillie sur le tarmac de l’aéroport aussitôt à sa descente de l’avion par les hommes de main du commissaire de police Médard Woudékon, directeur de l’Ocertid. En effet, il a fallu l’ingéniosité des forces de l’ordre pour vite l’identifier parmi les passagers puisqu’elle ne faisait rien pour attirer l’attention des policiers et s’exprimait en Yoruba et dans d’autres langues étrangères que l’Anglais, la langue officielle de son pays d’origine. Interpellée le jeudi nuit, elle a nié tous les faits et aurait même proféré des menaces de poursuite judiciaire à l’encontre des policiers. Abayomi Majemite a ensuite dénoncé le non respect de la libre circulation des biens et des personnes en République du Bénin. Mais, contre toute attente, elle a été conduite à l’Ocertid et mise en observation. C’est alors que quelques heures plus tard, elle a commencé par se tordre de douleur au niveau du bas ventre, a-t-on appris et a fini par déféquer cent dix sept boulettes de drogue. Une quantité importante de cocaïne qu’aucun individu appréhendé n’a pu jamais ingurgiter, annonce une source policière. Aussi, c’est inédit qu’une femme ait pu avaler autant de drogue.

En tout cas, aucune femme dealer n’a jamais été arrêtée pour avoir englouti une aussi grande quantité de cocaïne ou d’héroïne dans son estomac. De sources policières, l’opératrice économique Abayomi Majemite a quitté le Pakistan et voulait transiter par le Bénin pour le Nigéria. Bien qu’elle implore actuellement la clémence des autorités policières, elle sera néanmoins présentée ce jour au procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou pour répondre de ses actes.



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