Maintien d’ordre pour empêcher la marche sur la Cena : Pas de blessé, ni de mort selon la Police Républicaine

Isac A. YAÏ 8 avril 2019

La Police Républicaine a donné vendredi dernier la preuve du professionnalisme dont elle a fait preuve face aux individus qui voulaient marcher jeudi sur la Commission électorale nationale autonome (Cena). Selon la hiérarchie policière, il n’y a eu ni blessé, ni mort.

« Il n’y a pas eu de mort, ni de blessé ». C’est l’essentiel à retenir du maintien d’ordre effectué par la Police Républicaine jeudi à la Cena. En effet, Nonobstant les arrêtés d’interdictions des autorités administratives à divers niveaux, certains individus ont voulu marcher sur la Cena. Selon les explications fournies par le Contrôleur Général de Police Pascal Odeloui, face aux protestataires, la Police Républicaine aidée par l’armée a fait preuve de professionnalisme pour maîtriser la situation. « Nous apportons un démenti formel aux images et vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux. Nous tenons à rassurer l’opinion nationale et internationale que la Police Républicaine n’a pas utilisé d’arme létale. Les forces de l’ordre ont fait juste usage de moyens légalement et internationalement dédiés au maintien d’ordre pour dissiper les attroupements », a expliqué Pascal Odeloui. Le Porte-parole de la Républicaine a aussi donné des clarifications sur les interpellations faites conformément aux articles 238 et 240 du code pénal. Selon l’article 238, « toute personne non armée qui faisant partie d’un attroupement armé ne l’aura pas abandonné après la première sommation est punie d’une peine privative de liberté. Cette peine sera plus lourde si la personne non armée a continué à faire volontairement partie d’un attroupement armé ne s’étant dissipé que devant l’usage de la force », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, au cours de ce point de presse, un point a été également fait au sujet des actions menées par l’Office central de répression de la cybercriminalité ces derniers jours. 5 personnes, opérant dans un réseau d’escrocs et de faussaires ont été interpellées. « Le mode opératoire de la bande consiste à faire croire sur les réseaux sociaux à l’existence d’hommes d’affaires et de princes fortunés, désireux de faire œuvre sociale et don d’une partie de leur richesse. Mais avant d’en bénéficier, il faut constituer des dossiers et s’acquitter des frais y relatifs », a dit Pascal Odéloui. Il invite l’opinion nationale et internationale à appeler le 166 ou en écrire à www.dgpr.bj pour d’éventuelles dénonciations.
Christian ATCHADE (Stag)



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