Mort tragique d’un sous-officier de la gendarmerie : Nécessaire clarification des circonstances du décès de l’adjudant Savi Honorat

Arnaud DOUMANHOUN 25 août 2017

Les rumeurs vont bon train autour des circonstances du décès du sous-officier de la gendarmerie, Savi Honorat, retrouvé mort par pendaison dans sa chambre le 16 août dernier. Curieusement, aucune information officielle n’a jusque-là filtré. Les Béninois ont tout de même le droit de savoir la procédure enclenchée par les officiers ayant en charge le dossier et le niveau de l’enquête. C’est un minimum auquel il faut satisfaire. En attendant le respect du droit à l’information du public qu’il faut différencier du secret de l’enquête, deux hypothèses sont avancées dans l’opinion. Au moment où certains penchent pour le suicide au regard du contexte, d’autres sont convaincus qu’il s’agit d’un assassinat, en raison d’un conflit conjugal qu’il entretiendrait avec son épouse. C’est dire toute la complexité de ce dossier, et la nécessité pour la police et la gendarmerie d’éclairer la lanterne des populations en apportant des éléments de réponses à quelques questions qui effleurent les lèvres.
Si c’était un assassinat, s’agirait-il vraiment d’une affaire conjugale ou plutôt que les raisons sont à chercher du côté professionnel ? Un médecin légiste a-t-il examiné le corps de l’agent Savi Honorat ? A ce jour, l’on n’en sait pas plus. A-t-on réalisé une autopsie ? Dans tous les cas, l’on ne peut passer sous silence le décès d’un sous-officier, qui a prêté serment pour servir la République au péril de sa vie. La police et la gendarmerie doivent clarifier les circonstances du décès de l’adjudant Savi Honorat. C’est une manière d’honorer la mémoire d’un des leurs.



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