Paiement des salaires du mois de février : raisons du retard, défacation…Todjinou monte au créneau ce jour

Angelo DOSSOUMOU 21 février 2014

Boni Yayi et Pascal Todjinou doivent penser à l’intérêt supérieur de la Nation

Défalqués ou pas défalqués ? L’interrogation est sur toutes les lèvres en ce qui concerne les salaires des travailleurs du secteur public en cette fin de mois de février. Ceux-ci s’impatientent, eu égard au retard accusé par le trésor public pour les régler et à la position qu’adoptera le gouvernement quant à sa décision de faire des retenues sur salaire à tous les grévistes. Mais depuis hier, des clarifications nous sont parvenues. Et d’après des voix bien autorisées, le retard accusé pour le paiement des salaires est dû au fait que les Directeurs des ressources humaines n’ont pas vite transmis la liste des grévistes au trésor. Aussi, révèlent les mêmes sources, pour éviter de commettrent les mêmes erreurs que lors du paiement des salaires du mois de janvier où certains salaires ont été injustement défalqués, cette fois-ci, tout est mis en œuvre pour corriger le tir. D’ailleurs, il est même dit que dans les tout prochains mois, les salariés défalqués par erreur au mois de janvier rentreront dans leurs fonds.
Toujours au sujet de la défalcation, il est signalé de sources proches du trésor public que les salaires des magistrats n’ont pas été défalqués. L’information confirmée par un membre de l’Unamab pourrait s’expliquer par le fait que cette entité syndicale n’est affiliée à aucune centrale ou confédération syndicale. L’assertion « qui n’a pas travaillé n’a pas droit au salaire » a donc connu des dérogations au grand dam des travailleurs des autres secteurs d’activité.

Des critiques à la ‘‘Todjinou’
Et pour apprécier la situation, le syndicaliste Pascal Todjinou monte au créneau ce jour. Le secrétaire général de la Cgtb se prononcera, d’après des confidences, sur le retard enregistré dans le paiement des salaires du mois de février, les défalcations opérées et surtout le report sine die des négociations gouvernement-syndicats. Et comme à son habitude, Pascal Todjinou ne manquera pas de décrier la politique de pourrissement de la situation sociale entretenue par le gouvernement, affirmer de vive voix, le droit des travailleurs à faire la grève pour revendiquer les libertés fondamentales et enfin encourager ces derniers à continuer la lutte.



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