Payement des fonds coton aux producteurs : L’Aic maintient le cap pour le renouveau de l’Or blanc

Patrice SOKEGBE 3 janvier 2018

Avec perspicacité, l’Association Interprofessionnelle du Coton pose les jalons pour l’essor durable de l’Or blanc au Bénin. Dans chacune des actions menées ou envisagées, l’intérêt et la motivation du producteur sont toujours recherchées. C’est ce qui a conduit le Président de l’Aic Mathieu Adjovi et son équipe à lancer le payement des fonds coton, la semaine dernière, dans le département de l’Alibori, au titre de la campagne cotonnière 2017-2018. Au total, 1,2 milliards Fcfa ont été déboursés au profit des producteurs de Kandi et de Banikoara. Ceux des autres communes des bassins cotonniers ne seront pas du reste les prochains jours.
L’Aic compte enchaîner avec la deuxième décade de la campagne cotonnière 2017-2018, sans oublier la mise à disposition des intrants. En un mot, l’Aic va mettre suffisamment de moyens pour un renouveau de la filière coton au Bénin. A cette allure, le Bénin pourrait tutoyer les 600.000 voire 700.000 tonnes dans les années à venir. Ce qui va à coup sûr favoriser l’entrée de devises dans les caisses de l’Etat et permettre aux populations de sortir de l’extrême pauvreté.
Du côté des producteurs, la joie est à son paroxysme, en cette veille de fête de fin d’année. Ceux-ci ont affirmé avoir été positivement marqués par le soutien permanent de l’Aic. La réfection des pistes pour le transport du Coton est d’ailleurs en cours.
C’est la preuve que quand on confie le coton aux professionnels, ils savent répondre aux attentes des producteurs sans que ceux-ci ne fassent de longs plaidoyers. Il suffit d’aller à la rencontre des cotonculteurs de l’Alibori au Couffo en passant par le Zou et les Collines pour comprendre combien l’Aic bat le rappel de la troupe pour la renaissance de l’Or blanc. Si la production de la campagne écoulée a été un record historique, il est une évidence que celle qui est en train de s’achever le sera encore. Et le rendez-vous sera à nouveau pris pour la distinction des meilleurs producteurs. Le Président Talon n’a donc pas tort de prioriser la filière Coton dans ses actions pour la révolution verte. A cette allure, le Bénin peut oser se repositionner au rang des meilleurs producteurs du continent.



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