Boukoumbé, Cobli, Matéri et Tanguiéta en mode Ravip : L’appel de Dayori aux populations à se faire enrôler

Alassane AROUNA 7 novembre 2017

Démarré le 1er novembre dernier, le recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip) se poursuit sur l’ensemble du territoire national. Mesurant la portée de cette opération, l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, Antoine Dayori est descendu ce week-end end dans la 3ème circonscription électorale regroupant Tanguiéta, Matéri, Cobly, Boukoumbé pour sensibiliser les populations et les inviter à sortir pour se faire enrôler. Face à celle-ci, Antoine Dayori a d’abord rassuré que l’opération n’a pas une vocation électorale. Pour lui, Ravip vise à octroyer à chaque personne un numéro personnel d’identification (Npi). Ce numéro est individuel, personnel, incessible et permanent. Il est appelé à être sollicité dans tous les actes civils, administratifs, sociaux ainsi que dans les transactions économiques et financières. Ainsi, il est crucial que les populations ne restent pas en marge de cette opération de grande portée. C’est pourquoi, l’ancien ministre a invité les populations de Tanguiéta, Matéri, Cobly, Boukoumbé à sortir massivement pour se faire enrôler. Il a également laissé entendre que l’enregistrement concerne toutes les personnes physiques en République du Bénin, âgées de 0 à x ans. La capture des empreintes digitales ne se fera que pour les personnes âgées de 5 ans et plus. Il a ensuite énuméré les différentes étapes de la mise en œuvre du Ravip. Rappelons que le recensement administratif à vocation d’identification de la population a été institué par la loi N°2017-08 du 19 juin 2017, portant identification des personnes physiques en République du Bénin. Autre actualité, la situation économique conjoncturelle s’est invitée dans les échanges entre l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale et les populations. L’assainissement des finances publiques, les réformes dans les secteurs vitaux de l’économie nationale ont meublé les débats. Selon Antoine Dayori, dire et faire croire que la morosité économique ambiante est le fait du régime de la rupture tient lieu d’un langage politicien. On ne fait pas des omelettes sans casser les œufs, a-t-il martelé. Un peu de temps encore et les voyants de l’économie nationale alors assombris vont retrouver toutes leurs couleurs au grand bonheur du peuple. Il a alors invité les populations à la patience.



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