Malgré la démission du maire Moukaram Océni : Ybatou Sanni Glèlè toujours avec Me Houngbédji

La rédaction 1er avril 2014

On la croyait partante du Parti du renouveau démocratique (Prd). Ceci, à cause de ses absences répétées aux grands rendez-vous du parti ces derniers temps. C’est le cas de l’université de vacances du parti organisée à Djèffa dans la Commune de Sèmè-Podji. C’est aussi le cas du premier conseil national que le parti a organisé début janvier 2014 à Adjarra. C’est enfin le cas du meeting tenu par le parti il y a quelques semaines à Ifangni. Certes, la députée Ybatou Sanni Glèlè, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, n’a jamais démissionné du Prd. Mais ses absences répétées aux côtés du président du Prd, Me Adrien Houngbédji et sa proximité avec le Maire de la ville de Porto-Novo, Moukaram Océni dont elle serait le mentor, mais qui est démissionnaire du Prd, ont fait penser qu’elle claquerait un jour la porte du parti. Présente samedi dernier à une manifestation entrant dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme, la députée Ybatou Sanni Glèlè a déjoué tous les pronostics. Elle a confirmé son appartenance au Prd, parti qu’elle entend servir jusqu’à son dernier souffle. Richissime femme d’affaires, la députée Ybatou Sanni Glèlè, constitue un grand poids financier pour le Prd. Sa déclaration samedi dernier à la Maison des jeunes de Porto-Novo ne peut que galvaniser les militantes et militantes du Prd secoué ces derniers temps par quelques défections.

Ybatou Sanni Glèlè témoigne toujours son appartenance au Prd

(Lire ci-dessous un extrait du discours prononcé par la députée Sanni Ybatou Glèlè)
« …Je rêve d’une Nation où à compétence égale, la femme serait payée le même salaire que l’homme ; je rêve d’un pays où la femme aurait les mêmes opportunités d’éducation que l’homme ; je rêve d’un Bénin où la femme ne serait pas maltraitée par son homme. Et je sais que nos pouvons y arriver car les béninoises sont connues pour être des amazones ; le Bénin est connu pour être une société matriarcale où les femmes ont beaucoup de pouvoir financier ; nous devons être reconnues maintenant pour un pays où les femmes sont partenaires égales des hommes dans la réalisation du développement de leur pays et le plein respect des droits de l’homme. Nous devons nous battre des droits de l’homme. Nous devons nous battre pour des droits de l’homme. Nous devons nous battre pour notre autonomisation qui reste un élément essentiel pour relever les défis sociaux, économiques et politiques du Bénin.
Réjouissons nous de nos propres talents et rendons grâce pour nos réussites aussi minimes soient elles. Honorons la mère, la sœur, la tante et la grande mère en nous-mêmes car telle de lune qui éclaire l’obscurité, nous aussi, nous devons honorer et chérir la lumière en chacune de nous afin de pouvoir illuminer notre entourage. Soyons fières et restons dignes et persévérantes car ce sont sur nos épaules que repose le poids du monde. Aussi, je vous demanderais de vous tourner vers la femme qui est assise à côté de vous et de lui serrer la main pour la féliciter car elle le mérite.
Je profite cette fête pour vous demander d’aller vous faire enregistrer pour l’audit participatif de la correction et de l’actualisation de la Lépi. Elle est importante aujourd’hui, surtout que c’est maintenant que notre pays le Bénin veut faire la bonne Lépi et ceci avec l’adhésion populaire. Je vous demande de toujours prier pour le Président Adrien Houngbédji pour qu’il soit en bonne santé et que nous nous mobilisons d’avantage pour les victoires prochaines à venir de notre parti unique et qui est la richesse de Porto-Novo, le Parti du Renouveau Démocratique "PRD".
Vive le Bénin,
Vive le PRD,
Vive la femme béninoise.
Je vous remercie »



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