Promotion des filières agricoles au Bénin : Le gouvernement opte pour l’exportation

La rédaction 8 octobre 2018

Excédents de production de céréales et urgence d’une politique d’exportation adéquate pour une meilleure rentabilité. Tel est l’objet des échanges entre les hommes des médias et les ministres de l’agriculture, Gaston Dossouhoui et du commerce, Serge Ahissou le vendredi dernier à Cotonou. « La production agricole s’est beaucoup accrue ces dernières années du fait de la disponibilité de nouveaux facteurs de production. De 1.200.000 tonnes de maïs il y a deux ans, nous sommes arrivés à 1.600.000 tonnes. Et les perspectives sont encore très bonnes pour la campagne en cours en dépit des inondations constatées à des endroits donnés. Mais s’il y a des invendus importants, le paysan ne serait pas encouragé à produire davantage. », a déclaré Gaston Dossouhoui, ministre en charge de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Mais à l’en croire, la tendance actuelle des prix sur le marché donne de l’inquiétude, et il faut agir vite pour éviter de grosses pertes pour les producteurs. Il explique qu’en cette période où théoriquement, les prix devraient être en hausse, on assiste à une baisse considérable due à la surabondance. « Le sac de maïs sur les marchés primaires en cette période était souvent plus cher. Ce qui n’est pas le cas actuellement. Un fait lié à une disponibilité qui ne coule pas dans la région et dans la sous-région. C’est pour cela qu’il y’a des dispositions à prendre pour que le produit coule bien, que le paysan le vende et que le consommateur puisse l’acheter aussi aisément afin que la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans notre pays soit assurée », a ajouté Gaston Dossouhoui avant d’inviter les forces de l’ordre à faciliter la sortie du territoire national, de ces produits vivriers, en l’occurrence le maïs.
« En ce moment, nous ne devons pas empêcher la sortie de ces produits. Nous tenons ici à rassurer qu’aucun gouvernement, aucun membre du gouvernement n’a jamais interdit l’exportation des produits vivriers en premier lieu le maïs, que ça soit par les frontières terrestres, maritimes ou aériennes », a conclu le ministre de l’industrie et du commerce, Serge Ahissou.
Hénorc KOUESSI (Stag)



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