Réforme au niveau des Etablissements privés d’enseignement supérieur : Les examens nationaux de Licence fixés en août 2017

Arnaud DOUMANHOUN 16 mai 2017

« C’est seulement lorsque l’Etat n’organise pas d’examen national que le mécanisme de reconnaissance des diplômes délivrés par les EPES à savoir la Co-signature entre en vigueur. Le titre du Décret 2010-297 est clair à ce propos… », a déclaré hier, le ministre de l’enseignement supérieur, Marie Odile Attanasso, à propos de la polémique qui s’enfle sur la réforme relative à l’organisation d’un examen national pour sanctionner le niveau Licence dans les Etablissements privés d’enseignement supérieur (Epes). A en croire la ministre, la co-signature telle qu’elle est conçue et pratiquée, crée une énorme injustice aux parents et apprenants qui, parfois bien qu’étant de bonne foi, n’ont toujours pas l’information juste pour choisir le bon établissement. Elle en veut pour preuve, le fait que sur plus de 146 Epes autorisés pour la licence et le Master, seulement 52 bénéficient de la co-signature de diplôme, dans quelques filières. Et donc pour obliger les promoteurs d’Epes ‘’indélicats’’ à se mettre au pas, notamment en ce qui concerne l’agrément et l’homologation, le gouvernement a décidé de l’organisation sur une période transitoire de trois ans des examens nationaux pour la délivrance de la Licence. « Les examens nationaux ne sont donc ni contraires aux textes en vigueur, ni au système Lmd, ni incompatibles avec l’appartenance du Bénin au Cames ; encore moins discriminatoires. Ils se feront dans une période transitoire de trois ans au cours de laquelle. Les Epes doivent donc se mettre en règle vis-à-vis des textes. Et c’est tout ce que le Gouvernement de la République leur demande », insiste Marie Odile Attanasso.



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