Séminaire de haut niveau pour une économie forte Jonas Gbian opte pour une croissance durable et inclusive

La rédaction 4 juin 2014

« Bâtir une croissance forte, durable et inclusive ». C’est le thème du séminaire de haut niveau qui s’est ouvert hier, à Azalaï hôtel de Cotonou et qui sert en même temps de conférence inaugurale de la revue annuelle sur la mise en œuvre de la stratégie de croissance pour la réduction de la pauvreté. Et si le thème retenu pour ce séminaire montre la volonté du Ministère de l’économie et des finances (Mef) d’intensifier les actions et mesures nécessaires à la consolidation de la stabilité macroéconomique et à une relance durable de l’activité économique, le ministre de tutelle, Jonas Gbian a ajouté que l’organisation de ce séminaire vient à point nommé dans la mesure où elle fait suite à l’approbation de la sixième et dernière revue du programme économique financé par le Fonds monétaire international (Fmi). Aussi, a-t-il affirmé que le séminaire reflète la volonté politique de consolider la dynamique haussière de la croissance économique enregistrée à partir de 2011 qui a permis d’atteindre en 2013 un taux de croissance du Pib réel de 5,6%, le plus haut niveau jamais atteint depuis treize ans. Pour lui, « les travaux du séminaire permettront d’identifier les préoccupations majeures à prendre en considération dans la formulation des politiques économique et des réformes futures afin de renforcer la stabilité macroéconomique et de réduire significativement la pauvreté ». Abondant dans le même sens, Christine Dieterich, chef de la mission du Fmi au Bénin entend poursuivre ses actions avec le Bénin pour la mise en œuvre des réformes entreprises par le gouvernement, puis identifier les nouveaux programmes les plus importants pour bâtir une croissance durable.

Des performances !
Le ministre Gbian n’a, non plus, manqué de livrer les résultats de la stabilité macroéconomique qui sont entres autres : la consolidation de la reprise économique amorcée en 2011, la maîtrise des tensions inflationnistes, le taux d’inflation de 1,0% en 2013, le renforcement de la mobilisation des ressources publiques, les recettes totales se situant à 795,5 milliards en 2013 contre un objectif de 784,4 milliards de FCfa. Aussi, a-t-il cité la politique prudente de gestion des finances publiques, avec un déficit budgétaire de 3,6% en 2013 ; la gestion prudente de la dette publique, le ratio dette publique sur Pib qui s’élève à 29,9% en 2013 contre 38,9% pour la moyenne de l’Uemoa puis la gestion budgétaire favorable à la lutte contre la pauvreté. Toujours selon le ministre Gbian, ces résultats témoignent de la stabilité du cadre macroéconomique nécessaire pour la mise en place d’une croissance économique durable. Selon ses dires, pour renforcer cette stabilité macroéconomique en vue de bâtir une économie plus forte, le gouvernement entend « faire participer le plus grand nombre de nos compatriotes au processus de production et assurer une répartition plus équitable des fruits de la croissance ».
Sandric DIKPE (Stag)



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