Séminaire de réflexion de Pré-Congrès : La Cosi-Bénin évalue ses acquis et se fixe de nouveaux objectifs

Patrice SOKEGBE 18 avril 2017

La Confédération des Organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin) est à une étape décisive de son histoire. En prélude à son quatrième congrès ordinaire, elle a tenu hier à la bourse du travail de Cotonou un séminaire de réflexion de Pré-congrès. Objectif, procéder à une évaluation des objectifs fixés par le bureau exécutif confédéral dirigé par Nöel Chadaré depuis 2012 en vue d’envisager de meilleures perspectives. Au cœur des débats, l’autofinancement, un grand défi à relever pendant les 5 prochaines années, d’où le thème : « La Cosi-Bénin et l’amorce de son autofinancement, réflexion de développement des Activités génératrices de revenus, de mobilisation des cotisations syndicales ». Pour le Sg Noël Chadaré, « On s’est donné l’objectif d’élargir les bases de la confédération, rendre la confédération encore plus visible et faire de sorte que sa dépendance financière vis-à-vis des partenaires soit réduite. De 2012 à aujourd’hui, on peut dire que les bases ont été élargies, parce que nous étions à 52 syndicats. Ensuite, il y a eu une déchirure. On s’est retrouvé à 39. Mais aujourd’hui, nous sommes à 120 syndicats. Donc, les bases ont été élargies. En dehors de cela, la visibilité de la confédération est une réalité aujourd’hui. Il y a eu beaucoup d’activités relayées par les médias. Il y a que dans le secteur privé, l’incursion que nous avons faite n’est pas encore satisfaisante. Mais le gros défi pour les 5 prochaines années, c’est de parvenir à l’autofinancement. On n’a pas réussi grand-chose à ce niveau », a-t-il a reconnu. Mais ce défi n’a pas empêché le Responsable de projets de la Cnv Internationaal Timothée Boko, de reconnaître la Cosi-Bénin comme étant une Confédération syndicale modèle en Afrique au regard des critères d’évaluation de l’institution partenaire. A l’en croire, l’objectif de l’autofinancement peut être atteint, si la Cosi-Bénin s’investit dans la création de coopératives afin de diversifier les sources de revenus. Car selon lui, les partenaires ne sont plus en mesure d’accompagner les structures nationales.



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