Tournée de sensibilisation du Cemg dans des garnisons de Cotonou : Dénis Gbésséméhlan invite les militaires à des comportements dignes

Le Chef d’Etat Major Général des Armées (Cemg), le contre-amiral Denis Houssou Gbéssémehlan était hier dans les garnisons des armées de terre et des forces aériennes à Cotonou. Il a échangé avec les soldats de rang, les sous-officiers et les officiers de l’armée béninoise sur des comportements de déviance de certains militaires qui ternissent l’image de marque de leur corporation. Il a invité les uns et les autres à des comportements dignes d’un militaire et a dopé le moral de sa troupe.

"Des brebis galeuses inondent notre troupe et la presse en parle énormément. Nous enregistrons depuis un bon moment des actes qui ternissent notre image". C’est par ces propos que le Chef d’Etat Major Général des Armées, le contre-amiral Denis Hounsou Gbessèmèhlan a déploré des comportements graves de déviance de certains militaires. Il s’est insurgé contre le fait que des soldats soient complices des actes de cambriolage ou de braquage. Avec des exemples précis, il a confirmé que des militaires sont bel et bien auteurs des vols à mains armées. Et pour corriger le tir, le Chef d’Etat major Général Hounsou Dénis Gbésséméhlan en appelle à une prise de conscience collective et individuelle. Il a, par ailleurs, invité tout militaire à se remettre en cause et à mieux servir la nation. Pour finir, il leur a rappelé leur symbole de loyauté et d’éthique.

Les garnisons des forces armées de terre et celles des forces armées aériennes ont été les pôles de visite du contre-amiral Gbèssèmèhlan. Dans ces deux garnisons, les messages du Haut commandement militaire sont restés les mêmes. Après une revue de troupe au niveau de la garnison de l’armée de terre, le Contre-amiral, Denis Houssou Gbessèmèhlan a touché du doigt les différents matériels de ce corps militaire. À l’amphithéâtre Gaston Coovi de l’Etat Major Général où s’est tenue une séance de travail, il a déploré les cas d’indisciplines observés chez les militaires. Il en veut pour preuve " Le braquage du Trésor où des militaires sont impliqués ", " un larcin commis par un militaire à Zongo ", " la perte des minutions dans les garnisons ". Il a aussi déploré la fuite de responsabilité de certains officiers supérieurs de l’armée. Le contre-amiral Dénis Honsou Gbéssèmèhlan a également mis l’accent sur la mauvaise gestion des matériels de l’armée.