Après le Congrès électif manqué par le CoNor : Le ministre des sports demande un moratoire à la Fifa

Ambroise ZINSOU 6 mai 2016

Dans une correspondance en date du 27 avril dernier, la Fifa exige du Comité de Normalisation (CoNor) l’organisation du Congrès électif pour le 4 mai 2016. Un Congrès électif qui n’a pu avoir lieu puisque le Tribunal de première instance de Porto-Novo n’a pas rapporté l’ordonnance du 1er avril 2016 demandant au CoNor de suspendre sans délai l’organisation des élections pour le bureau exécutif de la Fédération béninoise de football pour cause de troubles à l’ordre public. Ainsi, les émissaires de la Caf et de la Fifa, à Cotonou pour constater la non-tenue du Congrès ont été reçus en audience par le ministre des sports, Oswald Homeky.

« Notre souhait est que la Fifa nous accorde un délai de grâce pour finaliser la médiation en cours ». Ainsi s’est exprimé mercredi dernier, Oswald Homeky, ministre des sports lors de la rencontre qu’il a eue avec les émissaires de la Caf et de la Fifa. Venus à Cotonou pour constater la non-tenue du Congrès électif du 4 mai dernier sur injonction de la Fifa en consultation avec la Caf, Constant Omari et Prosper Abega ont été reçus par le ministre des sports. Alors que le Tribunal de première instance de Porto-Novo a rendu une ordonnance pour demander au Comité de Normalisation (CoNor) de susprendre sans délai l’organisation du Congrès électif du bureau exécutif de la Fédération béninoise de football initialement prévu pour le 4 avril dernier, la Fifa, à travers une correspondance avait exigé du CoNor l’organisation dudit Congrès pour le 4 mai passé. Ce qui n’a pu se tenir puisque le Juge n’a pas rapporté son ordonnance et la famille du football n’a pas retrouvé la réconciliation et la réunification tant prônées par les acteurs.

Le Bénin ne sera pas sanctionné
Avant ce Congrès électif du 4 mai, une éventuelle sanction du Bénin par l’instance faîtière était brandie. Et c’est dans ce contexte que le ministre des sports, en recevant les émissaires de la Fifa, a fait un plaidoyer pour demander un délai de grâce. « Nous avons hérité d’une situation conflictuelle très avancée entre les différents acteurs, et nous avons entrepris sans grand bruit de les rencontrer dès les premières heures de notre prise de fonction », a-t-il ajouté. Alors, il n’y aura pas en tout cas pour l’instant de sanctions pour le Bénin. Satisfaits de la démarche du ministre des sports, les émissaires de la Fifa ont dû en prendre acte.



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