Côte d'Ivoire contre Grèce : Eléphants !!! Et pourtant…. Le bonheur était tout proche !

Ambroise ZINSOU 25 juin 2014

 !les Eléphants de la Côte d’Ivoire n’avaient que leurs yeux pour pleurer leur défaite

Alors qu’ils avaient la faveur des pronostics pour cette rencontre face à la Grèce, les Eléphants de la Côte d’Ivoire n’ont pas réalisé le miracle. Les promesses faites avant ce match n’ont pas motivé les Pachydermes qui ont été poussés à la porte par une équipe grecque tactiquement au point. Sabri Lamouchi et ses poulains se croyaient en terrain conquis sans imaginer le pire. Dans une rencontre insipide en première partie, les Champions d’Europe 2004 ont mis en place un dispositif de 4-5-1 afin de contrer les velléités offensives des Eléphants pourtant maîtres du jeu sans toutefois convaincre. Les blessures du gardien de but Orestis Kamezis à la 24ème minute et de Panagiotis Koné (12’) n’ont pas ébranlé le dispositif tactique mis en place par le coach grec. Tels les Philosophes de la Grèce Antique, les joueurs tout comme leur entraîneur réfléchissaient à contourner cette équipe ivoirienne qui a manqué de réalisme durant toute la première partie. Après avoir été sauvé par deux fois par son poteau sur les frappes de Karagounis et de Cholebas, Barry Copa sera contraint d’aller chercher le ballon au fond de ses filets sur une action de contre attaque suite à une boulette de Cheik Tioté. Andreas Samaris va ajuster Copa pour inscrire le premier but grec. Les Eléphants vont attendre la deuxième partie de la rencontre pour réagir. Wilfried Bony qui va faire son entrée en lieu et place de Didier Drogba va conclure un mouvement d’ensemble avec Gervinho pour remettre les deux équipes à égalité parfaite. Avec une légère domination, les Eléphants se sentent trop beaux pour arracher le précieux sésame pour les huitièmes de finale pour leur troisième participation en phase finale de Coupe du monde. Solide en défense, la Grèce va se montrer « cruelle » en fin de partie. Alors qu’on jouait déjà les arrêts de jeu et que les Ivoiriens pensaient à la rencontre des huitièmes et aux millions à eux promis par le Président Allassane Dramane Ouattara, la tristesse s’empara de Sabri Lamouchi et de ses hommes. Sio qui avait entre temps remplacé Gervinho va marcher sur les pieds de Samaras en pleine surface de réparation. L’arbitre siffle le penalty. Georgios Samaras va le transformer et « crucifie » ainsi tout un peuple, pourquoi pas tout un continent. A 2-1, les Eléphants ont vu leur rêve brisé. Ils doivent revoir leur copie et revenir plus aguerris dans 4 ans. C’est cela, le haut niveau.

Une génération « dorée » sans couronne
L’élimination de la Côte d’Ivoire dans cette Coupe du monde marque la fin d’une génération « dorée » mais sans couronne. L’effectif des Académiciens mis en place depuis les années 2000 et renforcé par d’autres joueurs qui n’ont pas fait le Centre de l’Excellence de l’Asec d’Abidjan n’a rien gagné. Après deux finales perdues à la Can (2006 face à l’Egypte et 2012 face la Zambie), les Eléphants n’ont plus fait fortes impression dans les compétitions continentales malgré leur statut de favori. A cela s’ajoutent trois participations à la Coupe du monde sans le moindre succès pour les huitièmes. On dira simplement a dieu à cette génération « maudite » et bienvenue à une nouvelle génération gagnante des Eléphants de la Côte d’Ivoire.



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