Crise à la Fbf : Des plaintes pour invalider le bureau de Anjorin Moucharafou ?

Ambroise ZINSOU 15 juin 2016

Quelques jours après l’Assemblée générale élective qui s’est tenue vendredi dernier dans la confusion à la Fédération béninoise de football, certains acteurs reviennent à la charge. Et déjà, des plaintes sont formulées pour exiger l’annulation de l’élection et empêcher le nouveau bureau exécutif de prendre service.

Le calme avant la tempête pour ce qui concerne l’élection de vendredi dernier à la Fédération béninoise de football ? Passée l’euphorie de la victoire des Ecureuils du Bénin dimanche dernier face au N’Zalang Nacional de la Guinée Equatoriale dans le cadre des éliminatoires de la Can Gabon 2017, les acteurs du football reprennent avec les vieilles habitudes. En ligne de mire, les débats autour de cette Assemblée générale élective qui a eu lieu malgré l’ordonnance du juge du Tribunal de première instance de Porto-Novo qui avait demandé la suspension sans délai de l’organisation de cette Assemblée générale. Au lendemain de cette accalmie relative, des juridictions et d’autres instances ont été saisies pour exiger l’invalidation de ce bureau exécutif conduit par Anjorin Moucharafou. D’aucuns protestent contre la légitimité du bureau exécutif qui ne peut exercer ses activités à cause de la décision de justice interdisant l’organisation de l’Assemblée générale élective. Dans ce combat juridique, l’on risque d’assister encore à de chaudes empoignades entre les acteurs.

Des rebondissements en vue ?
La famille du football est bien loin de sortir de ce labyrinthe. En effet, pour certains protagonistes, le ministère des sports qui n’a pas envoyé de représentants à cette Assemblée générale élective interdite par une décision de justice ne pourra pas reconnaître un tel bureau exécutif. Ce qui voudra dire que le ministre des sports, Oswald Homeky devra rester dans sa dynamique de médiateur pour réconcilier la famille du football afin d’aboutir à une sortie heureuse de crise conformément au protocole d’accord du mardi 31 mai dernier. Par contre, d’autres se sentant floués par la démarche du ministre des sports et du gouvernement, de laisser l’Assemblée générale élective se tenir malgré la saisine du Tribunal de première instance de Porto-Novo et l’ordonnance rendue le jeudi 9 juin 2016 par le juge entendent user de toutes leurs prérogatives pour se faire justice. Alors, seuls les jours à venir pourront édifier sur cette situation de crise au niveau du sport roi béninois.



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