Décryptage

La rédaction 16 juin 2014

C’est dans une ambiance de contestation et de travaux non achevés qu’a démarré à Sao Paulo la 20ème édition de la coupe du monde de football Fifa 2014. Le Brésil étant coutumier du fait, on ferme les yeux, le chien aboie la caravane passe. Mais ce sur quoi il faut tirer la sonnette d’alarme c’est déjà la qualité de l’arbitrage.

Brésil – Croatie
Le penalty accordé au Brésil consécutif à une faute commise sur Fred. C’est vrai que bousculade il y a eue, mais c’est aussi vrai que le football est un jeu de contact, et dans les mêmes conditions et dans des championnats tels ceux de l’Espagne, de l’Italie et de l’Angleterre, Fred se serait vu flanqué un carton jaune pour simulation. La décision a été prise dans le feu de l’action, nous dira t on.

Mexique – Cameroun
C’est sur un score étriqué de 1 but à 0 que le Mexique a disposé du Cameroun. Victoire laborieuse, est-on tenté de conclure. Mais pour avoir suivi le match, on peut vous apprendre que l’arbitrage est passé par là et au lieu de 3 buts à 0, on a eu droit à ce score flatteur pour peu que Dos Santos se soit vu refuser injustement deux buts. Raison, il a été signalé les deux fois en position irrégulière alors que rien de cela n’était fondé. Ici, on me dira que c’est l’assistant qui a induit le juge central en erreur.

Espagne – Pays Bas
Le score, il est fleuve et logiquement on pouvait s’en passer. Non, arrêtons le deux poids deux mesures et intéressons nous au 3ème but encaissé par le très mal inspiré d’un soir Iker Casillas. Sur le but, le gardien espagnol a été chargé et ce dans les mêmes conditions que Julio César du Brésil et la faute à lui accordée face à la Croatie. A deux buts à 1, on aurait pu assister à autre chose que la raclée néerlandaise.

Suisse – Equateur

Il a fallu puiser dans les tripes et les ultimes minutes de la rencontre pour que les helvètes signent leur succès 2 buts à 1 face à l’Equateur pourtant à l’ouverture du score. C’est l’endurance de la Suisse qui a payé, sinon le nul se profilait à l’horizon. Ici encore, un but a été refusé à Dmric le dossard 19 helvète pour une position irrégulière. Fort heureusement, le but victorieux est intervenu faisant oublier ce qui pourrait entretenir la polémique.
Mais qu’à cela ne tienne, les arbitres peuvent aussi se tromper et donc porter des coups au déroulement normal des rencontres. La sentence est immédiate, les conséquences dommageables et lorsque le tir est parti on n’a finalement que ses yeux pour pleurer. Heureusement qu’après le 1er tour, on procède à une élimination et seuls les plus illuminés poursuivront le parcours.
Akimey Housseini



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