Entretien avec Jodel Dossou, International footballeur béninois : « Je ne suis pas paralysé…je suis bien portant et je joue dans mon nouveau club »

Ambroise ZINSOU 16 juillet 2015

Transféré du Club Africain de Tunis pour Salzburg, première division autrichienne, l’international milieu de terrain des Ecureuils du Bénin, Jodel Dossou se confie à votre journal. Il parle dans cet entretien exclusif de sa fin de contrat avec Salzburg, de son nouveau club Austria Lustenau, et de sa supposée paralysie.

Quel est aujourd’hui le statut de Jodel Dossou ?
Je joue actuellement à Sc Austria Lusenau, un club de deuxième division de la Bundesliga autrichienne.

Pourquoi avez-vous quitté Salzburg ?
A mon transfert à Salzburg en provenance du Club Africain de Tunis, j’avais un contrat d’un an et demi. Donc, à la fin de mon contrat, j’ai refusé de prolonger parce que leur projet sportif ne m’intéressait plus.

Qu’est-ce qui explique l’option de Sc Austria Lustenau, une équipe de D2 ?
Connaissant déjà le championnat autrichien, j’ai fait l’option de Sc Austria Lustenau. Je pense que cela me plait bien et je me sens très à l’aise.

Est-ce à dire que Jodel Dossou aura désormais de temps de jeu ?
Oui ! J’aurai de temps de jeu. La preuve, durant tous les matches de préparation, j’ai été titulaire et j’ai toujours donné le meilleur de moi-même. Ce qui explique mon rendement de 4 buts en 5 matches. (Contre Fc Bâle, St Gallen, St Pauli de l’Allemagne, etc Ndlr). Et déjà, je suis sollicité par d’autres clubs. Mais je préfère me concentrer à Sc Austria Lustenau pour faire une bonne saison. Le reste, on verra après.

D’où est alors sortie cette histoire de Jodel qui serait paralysé ?
Je ne suis pas paralysé et je ne veux même pas tailler d’importance à ces racontars. Excusez-moi si le mot est un peu fort. Tailler d’importance à cette histoire est le dernier souci de ma vie. Je suis bien portant. Dieu merci, je joue très bien dans mon nouveau club.

Quel est l’avenir de Jodel Dossou en équipe nationale ?
Je garde mes chances intactes. Je suis Béninois et je le demeurerai. C’est le coach qui choisit ses joueurs et il est le seul maître à bord. Je n’ai rien contre. Je préfère me consacrer à ma carrière et aller de l’avant. L’équipe nationale ne serait que cerise sur le gâteau.

Un mot de fin
Je remercie sincèrement le Quotidien Fraternité pour cet entretien. Je profite de cette occasion pour remercier tout le peuple béninois et mes fans pour leurs soutiens. Je n’oublie pas également ma famille à qui je fais un coucou.
propos recueillis par Ambroise ZINSOU



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