Et désillusion et confirmation

La rédaction 18 juin 2014

En laminant le Portugal dans un match qui n’avait de suspense que le nom, l’Allemagne a donné un signal très fort. Avec un groupe compact et très homogène tant en défense qu’en attaque, elle a apporté la preuve que la vraie star c’est l’équipe. Et surtout, que l’est la performance qui engendre la star. Le jeune Mueller était le moins annoncé des stars de cette coupe du monde. Pourtant, après les prestations de Ronaldo, Messi, Benzéma et autre Xavi, c’est bien le prodige du Bayern de Munich qui prend le devant de la scène. Les trois buts ont plongé dans les profondeurs abyssales Cristiano Ronaldo pourtant auréolé d’un ballon d’or qui en faisait le meilleur joueur de la planète. C’était avant la catastrophe d’hier. Le portugais est arrivé à ce mondial brésilien avec la ferme intention de tout casser sur son passage. Mais il s’est trouvé confronté à une série de blessures qui ont affaibli sa fin de saison. Il est, surtout, victime de sa frénésie à multiplier les efforts pour avoir ce corps sculptural qui plait tant aux femmes et aux magazines people, et toujours une forme athlétique optimale. Si le corps a toujours gardé sa beauté d’apollon, les muscles et le physique l’ont lâché et ont déteint sur un moral déjà éprouvé par l’unanimité qui n’est pas faite autour de l’unicité qu’il souhaiterait de son talent. Il risque de traverser ce mondial comme une âme en peine. Tout comme le Nigeria qui a fait preuve de la nullité la plus remarqué depuis le début de la compétition. Même les commentaires les plus pessimiste sont faibles pour démontrer le comportement fantomatique de staff et des joueurs, hormis le gardien de but Vincent Enyeama qui a confirmé son statut d’égal aux meilleurs à son poste.
Luis Suarez blessé, Edinson Cavani a été incapable d’empêcher l’Uruguay de sombrer devant un Costa Rica très séduisant et jeune. A l’image de sa perle Joel Campbell qui a éclaboussé le match de sa classe.
Que dire de Samuel Eto’o et de son contingent de vieux grognards baladés et battus par un Mexique arrivé 4ème après les Etats-Unis, le Honduras et le Costa Rica, seulement qualifié en match de barrage face a la Nouvelle Zélande. Pourtant, ce n’est pas faute de qualités. Malheureusement les défauts continus à prévaloir dans un pays où la médiocrité des résultats est la mieux partagé depuis longtemps. Même battu au final (1-2), le Ghana a fait montre de très belles aptitudes, avec un effectif beaucoup jeune. La multiplication des crampes subies par les américains est la preuve des courses éperdues qu’ils ont eu à faire pour chercher un ballon souvent insaisissable. Une revue du replacement de la défense et plus de calme en attaque pourront aider le Ghana a créer des surprise.
Après, sa victoire convaincante face au japon, la Côte d’Ivoire devrait avoir le vent en poupe pour atterrir au 2ème tour, même si la Colombie a fait mal à la Grèce.
Pour ce qui est des individualités, les jeunes loups Neymar, Benzema, Campbell, Mueller, Balotelli et la paire française Varane-Sakho ont montré des crocs qui augurent un bon mondial. Sans oublier le colombien James Rodriguez et les ghanéens du flanc droit Atsu er Opare.
Messi, Pirlo, Thiago Motta, l’américain Dempsey, les gardiens Neuer de l’Allemagne et Enyeama du Nigeria confirment tous le bien qu’on leur connait.
Béchir Mahamat



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