Isabelle Yacoubou pour une équipe béninoise plus compétitive dans l’avenir

Isac A. YAÏ 26 août 2016

Former les jeunes à la base afin d’offrir au Bénin une équipe de basketball plus compétitive et de haut niveau à l’avenir. Tel est l’objectif de la franco-béninoise Isabelle Yacoubou en initiant "Isabelle Yacoubou basket Ball Week". Après avoir fait l’état des lieux de cette discipline sportive au Bénin l’année dernière, elle s’est lancée cette année dans la formation des plus jeunes pour un avenir radieux du basketball béninois. Ainsi, depuis le 24 et ce jusqu’au 27 août prochain, 42 jeunes béninois suivent des formations au stade Charles de Gaulle à Porto-Novo en collaboration avec la fédération béninoise de basketball et le soutien de certains sponsors. « L’avenir appartient aux jeunes. Il faut donc les former afin d’avoir de meilleurs joueurs dans l’équipe béninoise pour des compétitions de haut niveau. Les stars ne se révèlent pas du jour au lendemain. Il faut donc un travail de qualité dès la base. Mon rêve est d’avoir une académie de basketball au Bénin afin d’avoir assez de joueurs qui joueront mieux que moi dans l’avenir », a-t-elle précisé lors de la conférence de presse qu’elle a animée hier à Novotel hôtel avec l’appui de Canal+ Bénin. Pour Martin Djogui, Vice-président de la fédération béninoise de basketball, c’est une manière pour Isabelle Yacoubou de partager ses expériences avec ses frères et sœurs. Raison pour laquelle, la fédération la soutient depuis le début. « Notre soutien est de plusieurs ordres : logistique, ressources humaines… », a-t-il souligné. A l’en croire, le soutien de la fédération ne fera pas défaut à Isabelle Yacoubou qui a déjà la volonté d’aider le Bénin. « L’initiative de notre sœur prend de l’ampleur, il faut donc l’accompagner pour qu’elle puisse mieux faire », a ajouté Jean Roland Ekué, Secrétaire général adjoint de la fédération béninoise de basketball.

Durant ces quatre jours de formation les participants apprennent toutes les techniques pouvant faire d’eux de bons joueurs à l’avenir. « Ils ont à leur service 7 entraîneurs béninois. Ainsi, ils ont deux séances d’entraînement par jour : 9h à 12h et 14h à 17h. Au cours de ces séances, ils apprennent les techniques de dribble, de chute et beaucoup d’autres mouvements. Ils sont donc très bien encadrés pour apprendre quelque chose de bon », a expliqué Peter Ahmedu, coach nigérian venu appuyer ses pairs du Bénin. Pour la capitaine de l’équipe française, l’aventure ne fait que commencer, mais toute seule, elle ne peut rien. « Nous comptons sur le ministère des sports, la fédération et les sponsors pour aller plus loin. La volonté y est. Nous mettrons à disposition notre temps, mais cela ne suffit pas. Il nous faut des moyens financiers et matériels pour pouvoir subvenir aux besoins de ces jeunes », a-t-elle conclu.



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