Mondiale 2014 : Les Eléphants à 90 minutes du bonheur historique

Narcisse ALLOSSE 19 juin 2014

Moins d’une semaine après le prometteur succès (2-1) face au Japon, la Côte d’Ivoire a un rendez-vous devant l’histoire ce soir. Un résultat autre qu’une défaite face à la Colombie, ouvrirait virtuellement les portes des huitièmes de finale aux Eléphants. Du suspense !

Avant le coup d’envoi de la phase finale de cette 20ème Coupe du monde de football, les Ivoiriens caressaient le rêve de franchir le premier tour, et jusque-là, ils tiennent le pari. Tout aussi authentique qu’héroïque, la capacité de réaction dont les Eléphants ont fait montre face au Japon, donne des raisons d’y croire. A la constellation de talents, l’effectif y ajoute aujourd’hui un état d’esprit de solidarité et les velléités d’ego notées par le passé, s’amenuisent. L’environnement est donc favorable à l’exploit face à la Colombie, l’adversaire le plus redoutable de ce Groupe C. Après une absence vieille de 16 ans à une phase finale de Coupe du monde (leur dernière participation remonte à l’édition de 1998 en France), les Cafeteros (surnom de l’équipe de la Colombie), ont brillamment signalé leur retour avec une victoire franche et avec panache face à la Grèce (3-0). Un succès éclatant qui vient confirmer leur irréprochable parcours dans la phase éliminatoire à l’issue de laquelle, les Colombiens ont fini deuxièmes de la zone Amérique du Sud derrière l’Argentine. Aujourd’hui, la Colombie regrette encore l’absence de sa star, Radamel Falcao, forfait pour l’épreuve, mais le parfait équilibre trouvé entre jeunes joueurs Juan Fernando Quintero, Jackson Martinez, James Rodriguez et vieux briscards, notamment Mario Yepes (38 ans) ou le deuxième gardien Faryd Mondragon (42 ans), en fait un client costaud. D’ailleurs, l’objectif pour cette Coupe du monde, ce sont les quarts de finale. Ça passe aussi par un succès face à la Côte d’Ivoire dont la ligne d’attaque reste le principal atout avec des garçons comme Wilfried Bony, Didier Drogba mais aussi l’insaisissable Gervais Yao Kouassi. Cette explication reste donc ouverte, mais les Eléphants ont leur mot à dire.



Dans la même rubrique