Point de presse sur un éventuel arrêt des championnats de football de D1 et D2 : « … Ce chantier ne s’arrêtera pas après une si belle envolée… », dixit Francis Koto Gbian

Ambroise ZINSOU 24 janvier 2014

Dans un point de presse qu’il a donné dans l’après-midi d’hier au siège de la Fédération béninoise de football à Porto-Novo, Francis Koto Gbian, Porte-parole de la Fbf a clarifié la position du bureau exécutif par rapport à la demande de convocation d’un Congrès extraordinaire. Cette demande de convocation de Congrès extraordinaire émane d’une pétition signée par 32 personnes. Pour le Porte-parole de la Fbf, non seulement les 32 signatures ne suffisent pas pour demander un Congrès extraordinaire, mais aussi ces signatures ne sont pas toutes qualifiées. Selon Francis Koto Gbian, seulement 13 signatures sont qualifiées parmi les 32 pour requérir un éventuel Congrès extraordinaire. Et puis, il faut 39 signatures pour obtenir la demande de ce Congrès. Pour ce qui concerne un éventuel arrêt des championnats de première et deuxième division, le Porte-parole de la Fbf estime qu’on ne saurait arrêter un si bon chantier qui a pris une belle envolée. A.Z.

(Lire sa déclaration)
POINT DE PRESSE DE LA FEDERATION BENINOISE DE FOOTBALL DECLARATION DU PORTE PAROLE DE LA FBF
Monsieur Francis Koto GBIAN,
Porto-Novo, le 22 janvier 2014

Mesdames et Messieurs les Journalistes,
Chers Partenaires,

Je voudrais en ces premiers jours de l’an 2014 vous souhaiter pour les jours, les semaines, les mois et les années à venir, à vous tous, vos proches, vos amis, à toute la famille du football que des moments de bonheur se multiplient, s’intensifient et se pérennisent. Que les faits ou les moments porteurs de peine – toutes choses indispensables pour l’équilibre de la vie – ne soient que des passages éclairs très vite surmontés…. Je voudrais avoir une pensée spéciale pour tous ceux
qui, pour une raison ou une autre, ont vécu dans une indifférence
profonde, le passage du 31 décembre 2013 au 1er janvier 2014. Que le
Maître de l’univers soulage leurs peines…

Après la grande cérémonie de lancement et le démarrage du championnat
de la Ligue du Bénin, vous et tous les amis du cuir rond suivez avec
beaucoup d’attention et engouement les différentes confrontations
sportives sur nos stades. Vous conviendrez avec nous sur ce point que
la Fédération Béninoise de Football, à travers son Comité Exécutif, a
relevé un premier défi : faire ouvrir les portes de nos stades aux
milliers de fans du football en remettant les responsables des clubs
au travail, donnant ainsi la possibilité à nos joueurs, las
d’attendre, de nous offrir de belles actions, de beaux spectacles.
Nous sommes le week-end prochain à la 4ème journée de la Ligue I et la
2ème journée de la Ligue II. C’est l’occasion de remercier le
président de la Ligue du Bénin et toute son équipe pour le travail
appréciable qui se fait dans la conduite de cette compétition.

Le présent point de presse a pour objectif principal de faire savoir à
l’opinion publique nationale et internationale que ce chantier ne
s’arrêtera après une si belle envolée.

En effet, vous avez certainement appris que ce premier défi relevé a
donné lieu, de la part de certaines personnes, à des actes que nous
n’aurions pas souhaités. Vous avez appris aussi que le Comité Exécutif
de la Fédération Béninoise de Football a reçu, le mardi 14 janvier
dernier la demande de convocation d’un Congrès Extraordinaire signé
par trente-deux (32) personnes. Et cela donne lieu, depuis quelques
jours, à des interprétations diverses.
Mais je puis vous dire, tel que cela a été mentionné d’une part dans
la réponse aux pétitionnaires ; réponse dont copie a été envoyée au
Ministre de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, à la CAF et à la FIFA
et d’autre part, dans notre dernier communiqué, que le Comité Exécutif
a examiné la demande.

Je voudrais ici vous souligner les grandes conclusions qui s’imposent
à la lecture croisée des Statuts de la FBF et de la demande de
convocation du Congrès extraordinaire après un examen minutieux.

Il ressort de l’analyse de la requête, que les conditions requises par
les Statuts de la Fédération Béninoise de Football en leurs articles
22.1 et 29 ne sont pas réunies pour induire la convocation d’un
Congrès Extraordinaire.

En effet, le Comité Exécutif a constaté, d’une part, que sur les
trente-deux (32) signataires de la demande de convocation, seuls
treize (13) ont effectivement qualité à agir alors que les articles
sus cités prescrivent les deux-tiers (2/3), soit trente-neuf (39)
signatures régulières au moins pour enclencher la procédure de
convocation d’un Congrès Extraordinaire. D’autre part, aucun ordre du
jour du Congrès Extraordinaire demandé n’est mentionné sur la requête
comme le prévoit l’article 29 des Statuts de la FBF.

C’est pourquoi le Comité Exécutif a déclaré, , l’action des
pétitionnaires irrecevable.

Mais il convient de faire savoir que les raisons évoquées par les
signataires dans leur correspondance pour justifier leur démarche à
savoir la réconciliation de tous les acteurs du football, la
subvention aux clubs engagés dans le championnat de la Ligue du Bénin
et la levée des sanctions de certaines personnes physiques suspendues
ne manquent pas de pertinence.

Mesdames et Messieurs,
Chers Partenaires

Sur le premier chantier relatif à la réconciliation de la famille du
football béninois, le Comité Exécutif de la FBF tient à rassurer tous
les acteurs qu’il travaille et travaillera encore plus pour le
développement et la promotion du football béninois et surtout pour
l’unité de cette famille. En effet, c’est ensemble et dans la sagesse,
avec amour et dans l’union que nous bâtirons l’édifice, cet édifice
qui fera connaître autrement et mieux encore la nation béninoise.
C’est pourquoi, je voudrais ici lancer un appel aux uns et aux autres,
pour leur dire que les élections sont définitivement terminées.
L’heure est à la remise au travail. Et aucun bras valide et valable au
regard des textes qui nous régissent ne sera de trop.

Mesdames et Messieurs,
Chers Partenaires

C’est un secret de polichinelle aujourd’hui que nous ne pouvons
consolider notre championnat professionnel sans les moyens de notre
ambition. Nous ne pouvons exiger des responsables de clubs, de la
qualité et du professionnalisme sans un financement conséquent et
harmonisé. Nous ne pouvons attendre du beau football de la part des
joueurs sans que la motivation et la perspective d’un avenir meilleur
ne soient au rendez-vous.

C’est pourquoi l’épineuse question de la mobilisation de ressources
pour appuyer les clubs et inscrire le football béninois dans une
nouvelle dynamique, suite à la vaste et profonde reforme
administrative et structurelle engagée, est au cœur des préoccupations
actuelles du Comité Exécutif qui voudrait également rassurer les uns
et les autres que des actions sont en cours pour capter les ressources
devant provenir de divers horizons. Les résultats ne tarderont plus.
Pour ce qui est de la levée des sanctions des personnes physiques
suspendues et pour la mise en compétition des clubs inactifs depuis
2010, le Comité Exécutif de la FBF rassure les uns et les autres et
les invite à la patience et surtout à un accompagnement franc de la
démarche qui concoure à leur dénouement

Mesdames et Messieurs,
Chers Partenaires
,
Je voudrais finir ce point de presse en invitant au nom du Comité
Exécutif, toute la famille du football béninois à la patience et à la
culture d’une bonne et saine image qui inspirent, maintiennent et
assurent la confiance des partenaires, car l’on ne saurait espérer
faire de beaux rêves avec des grenades dégoupillées placées sous son
oreiller. On ne saurait s’attendre à ce que ceux qui doivent apporter
de l’engrais à l’arbre dont nous jouissons des fruits, nous
applaudissent pendant que nous allumons chaque jour des grands feux
autour de cet arbre.

Mesdames et Messieurs les Journalistes,
Merci de vous êtes déplacés, merci pour l’attention et surtout merci
pour l’accompagnement,
Que Dieu nous garde et que la sagesse nous habite !



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