Sport de Combat/Kung Fu Shaolin : Paolo fait vivre l'art chinois à Bohicon

Géraud AGOÏ 8 juin 2016

Paul Hègnito alias Maitre Paolo partage avec ses concitoyens de Bohicon, son amour et sa connaissance de l’art des temples chinois qu’est le kung fu shaolin. Il s’est initié à cet art martial dès le bas-âge. En effet, à sept (07) ans, son père l’amène dans un camp de formation à Affagnan à Lomé au Togo. L’enfant y passe 10 ans et fréquente plusieurs ateliers tels que : l’art plastique, le dessin et la décoration, le Kung Fu Shaolin et le roller. Mais il finit par opter pour le Kung Fu, évolue en connaissance et atteint l’ultime niveau qu’est la Ceinture Noire. La perfection qu’il gagne ensuite lui confère une admirable habileté et une adresse des poings dans la pratique de l’art.
Revenu à Bohicon, il commence par inculquer à ses frères, des notions d’auto-défense. Mais sa maitrise du Kung Fu Shaolin va lui conférer très rapidement une réputation à travers la ville. Dès lors, d’autres concitoyens l’ont sollicité pour leur encadrement. « J’ai alors créé en 2001, un terrain où nous nous entrainions les samedis et dimanches ». Mais depuis, les choses ont évolué. Maitre Paolo entraine désormais deux (02) groupes d’élèves : les civiles et les corps habillés désirant entretenir la formation de combat.

Besoins d’équipements et de compétition...
Excepté quelques équipements, Maitre Paolo manque de matériels pour accélérer et rendre agréables les séances d’entrainement de ses élèves. « Nous avons besoin de tapis amortissants, de maqui-wara, de gants, de kimonos, des chaussures de Shaolin, de ceintures pour nos jeunes élèves ». L’autre souhait est relatif aux compétitions. « Beaucoup de sports de combat organisent des compétitions périodiques, ce qui n’est pas le cas du Kung Fu Shaolin ». L’envie de participer aux compétitions de wushu n’a pas reçu l’approbation des autorités, peut-être à cause des différences observées dans la pratique. Le premier niveau en Kung Fu Shaolin constitue la ceinture jaune. Arrivent ensuite et successivement les ceintures bleue, marron et noire. « Nous formons nos jeunes pour la passion et non pour la délinquance », a-t-il martelé. C’est pourquoi, Paolo souhaite moderniser son aire d’entrainement et sollicite, pour y parvenir, un appui en matériel et en financement des personnes de bonne volonté et des autorités sportives de qui, il attend également l’organisation de compétitions.



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