Tournoi de l’Uemoa : Les Ecureuils locaux proches du bonheur ?

Ambroise ZINSOU 31 octobre 2013

(Le Niger réduit désormais à 3 points)

Le bonheur est dans le pré ! Mais pour y arriver, il va falloir remplir certaines conditions. Les Ecureuils locaux sont proches du bonheur lors de cette 6ème édition du tournoi de l’intégration de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) qui se déroule en Côte d’Ivoire. Après une timide entame face aux Lions de la Téranga du Sénégal, les poulains du duo Moussa Latoundji-Eustache d’Almeida se sont relancés lors de la deuxième journée en écrasant la Guinée Bissau par le score sans appel de 5-0. Une victoire qui coïncide avec le nul (1-1) entre le Mena du Niger et les Lions du Sénégal. Avec un meilleur goal différentiel, le Bénin qui a pris provisoirement la tête du classement en attendant la rencontre de la dernière journée ce jour, qui va opposer les deux leaders de la poule B. Bénin-Niger, c’est la finale de cette poule B puisqu’un match nul pourrait arranger le Bénin lorsqu’on sait que le Niger ne compte désormais que trois points. Le Sénégal avec 0 point ne peut plus se qualifier. Mais pour ne pas s’enliser dans des calculs d’épicier, va falloir que les Ecureuils battent le Niger pour se mettre à l’abri de toute déconvenue. Ainsi, ils vont s’ouvrir les portes de la finale.

Créer l’exploit, une première pour le Bénin !

Si les Ecureuils locaux se qualifient pour la finale, ce ne serait pas un évènement puisqu’ils l’ont déjà une fois fait au Niger. Mais l’exploit serait de remporter le trophée. Ainsi, l’histoire retiendra que le Bénin, depuis son accession à la souveraineté internationale, a gagné officiellement un trophée sous-régional. Pour ce faire, il faut résoudre l’équation Mena du Niger ce jour afin de se frayer un chemin pour la finale. Une fois en finale, il faut rester concentré et ne pas confondre vitesse et précipitation. Il faut rester serein avec un état d’esprit très fort et faire l’essentiel. En finale, il ne sera plus question de gâcher des occasions de but et de commettre certaines erreurs. Le duo Moussa Latoundji-Eustache d’Almeida et les Ecureuils locaux ont désormais l’opportunité de faire rêver tout le peuple béninois. Après une longue période de disette et de crise, cet éventuel exploit des Ecureuils locaux pourrait constituer un déclic pour un football qui a été pendant plusieurs décennies géré avec amateurisme et improvisation. L’histoire retiendra aussi que ces joueurs qui sont sans compétition ont pu remporter une coupe pour le pays. Mais cela ne devrait pas être un bon exemple puisque tout bon résultat est d’abord source d’un travail bien fait en amont. Alors, faites rêver le peuple béninois. Il en a besoin pour se consoler.



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