« Je ne pouvais imaginer que de telles réalisations se passaient dans mon pays. Je suis fier d’être béninois ! »
L’ancien président Nicéphore Soglo s’est rendu, mardi dernier, à la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) pour une visite mémorable. Accompagné par le Directeur Général de Sipi-Bénin SA, Létondji Beheton, il a été agréablement surpris par la transformation des matières premières locales grâce aux 12 unités industrielles déjà opérationnelles sur 400 des 1640 ha prévus. Cette visite témoigne de l’importance croissante de la GDIZ dans le développement économique et industriel du Bénin. Grâce à des investissements stratégiques et une vision claire, la Zone se positionne comme un pilier central de l’industrialisation du pays, contribuant à créer des opportunités d’emploi et à stimuler la croissance. Impressionné par l’ampleur du projet, le président Soglo a exprimé son admiration pour ce symbole du renouveau industriel béninois.
Car, la GDIZ s’engage à continuer de jouer un rôle clé dans le développement industriel béninois, ouvrant la voie à un avenir prospère pour le pays. « Je remercie du fond du cœur tous ceux qui ont contribué à cet avancement. Je ne pouvais imaginer que de telles réalisations se passaient dans mon pays. Vous êtes les membres les plus engagés du pays. Ce n’est pas des mots, c’est la joie que vous m’avez procurée », a-t-il dit.
Objectivité et sagesse, symbole de grandeur.
L’admiration du président Nicéphore Dieudonné Soglo à l’occasion de cette visite se traduit par une satisfaction morale surtout en tant qu’ancien président du Bénin. Premier président de l’ère du Renouveau démocratique, il a toujours nourri l’ambition de laisser ses empreintes, notamment faire du Bénin un pays fortement industrialisé. Mais, face aux défis considérables, il fallait se consacrer aux secteurs prioritaires. A cela s’ajoute le fameux ajustement structurel qui n’a pas rendu la tâche facile à l’ancien chef de l’Etat. La mémoire collective se souviendra que, sous sa gouvernance, il y a eu l’avènement des pavés au Bénin.
Ainsi, l’on pourrait entrevoir, à travers les propos de l’ancien président, un sentiment de gratitude à l’endroit du chef de l’Etat Patrice Talon et son équipe, pour avoir épousé et mis en œuvre ses ambitions pour le Bénin. C’est normal qu’il en soit ainsi, puisque l’administration est une continuité. D’ailleurs, les grandes inventions ont été perfectionnées au fil des années.
Aussi, faut-il reconnaitre la grandeur du patriarche Nicéphore Soglo qui a eu l’honnêteté de saluer une telle initiative. Pour ainsi dire, malgré les divergences politiques, il est toujours bien d’apprécier les avancées positives enregistrées, plutôt que de peindre en noir toutes les réalisations faites par un régime. En somme, une leçon qui doit faire école au sein de la classe politique !
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