Editorial : Ecureuils…Sans faiblesse !

Angelo DOSSOUMOU 10 juillet 2019

Dans quelques heures au stade du 30 Juin au Caire, nos Ecureuils livreront aux Lions de la Teranga, un combat éclatant. Debout comme un seul homme, ils défendront les couleurs de la patrie. Pour une aube nouvelle et un Bénin révélé, il leur est interdit de faiblir. Au prix du courage, de leur sueur et de la douleur, le peuple attend d’eux la victoire pour continuer l’allégresse entamée depuis la qualification aux quarts de finale. D’ailleurs, à dix contre 11, face au Lions de l’Atlas, à l’intonation de l’Aube nouvelle par nos trompettistes, ils ont multiplié leur ardeur et rendu fière la Nation tout entière. Passant leur chemin en défiant des Lions et en les domptant, plus rien ne leur fait peur.
Au contraire, devant ces nouveaux Lions qui se dressent à 17H, heure de Cotonou, pour leur interdire l’espoir d’un plein renouveau de son football, ils sont plus forts et plus confiants pour rééditer l’exploit et confirmer l’adage qui dit : « il n’y a jamais deux sans trois ». De toute façon, au pays des Pharaons, les coéquipiers du capitaine Stéphane Sèssegnon sont physiquement et psychologiquement prêts pour relever un défi de taille et créer une nouvelle sensation. Ce qui est sûr, pour ce match, nous ne sommes pas les favoris mais la sérénité pour dégoûter la bande à Sadio Mané est de notre côté. Et plaise aux mânes de nos ancêtres, nos Ecureuils seront sans faiblesse devant les Lions de la Teranga et très à l’aise sur la pelouse verte du Caire pour un festival grandeur nature. Tout simplement, plus hauts, plus rapides et plus rusés, ils arriveront, cet après-midi, à compléter à leur tableau de chasse, et pour notre bonheur, un autre grandissime favori. Pour tout ceci, ils n’ont pas droit à l’erreur.
Et puisque, une victoire du Bénin sur le Sénégal est une cause commune, tous les Béninois, sans relâche, doivent se mettre à la tâche pour apporter, d’une manière ou d’une autre, leur soutien à nos ambassadeurs. D’ici, ailleurs ou sur place au Caire, tous unis par le drapeau, nos vibrations positives les accompagneront, les aideront à se sublimer et à dénouer les pièges de l’adversaire. Pour ainsi dire, en ce jour, et face à l’enjeu d’une première et inédite demi-finale de la Can, nos prières ne seront pas de trop. Alors, du nord au sud, de l’est à l’ouest, des couvents ou mosquées en passant par les églises, d’un élan fraternel, donnons-nous la main pour hisser au sommet des pyramides, le jaune qui éblouit et qui rassure.
En conséquence, aujourd’hui, nos Ecureuils ont besoin d’une union sacrée pour les pousser à la victoire. Déjà, que ceux d’entre nos acteurs politiques qui grimacent à l’idée d’une prouesse du onze national qui impliquera que des tonnes de lauriers soient tressés aux gouvernants sachent raison gardée. Car, quand l’équipe nationale s’invite dans la place, les divergences politiques trépassent. Alors, en vue du match de cet après-midi, il n’y a qu’un seul mot d’ordre : tout le monde en jaune et soutien total à nos Ecureuils.
Sérieusement, je ne sais si beaucoup mesurent ce que c’est qu’une demi-finale de la Can pour un petit poucet comme le Bénin…J’imagine que ça sera du tonnerre à Cotonou, Porto-Novo, Parakou et sur toute l’étendue du territoire national. Quoi donc de plus normal que de tout donner pour qu’il en soit ainsi. Seulement, supporters, sachons contenir nos joies et évitons que cette fois-ci, elles soient entachées de deuil. Pour le reste, jouons et gagnons.



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