En toute sincérit : Deux minutes record !

Isac A. YAÏ 7 septembre 2019

L’affaire a fait le tour de la toile. De cette jeune dame, pauvre d’elle, qui, ayant fait par deux fois les frais des ‘’piètres performances’’ de son partenaire éphémère, a dû prendre son destin en main pour prétendre à mieux. L’aventure s’arrêta nette et l’histoire fut classée sans que le bonhomme ait eu le temps de demander son reste. Que ne fut sa frustration. L’on aurait cru que le temps guérirait les blessures qui en ont découlé, mais rien n’y fit.
Les jours passèrent et la magie des réseaux sociaux aidant, les deux se retrouvèrent ensemble à nouveau, mais virtuellement cette fois-ci, puisque membres d’un même forum wathsapp. Nous y voilà, s’est-il dit sûrement. L’occasion rêvée pour régler ses comptes. Et, il ne s’en est pas privé. C’était sans compter avec la réactivité de la dame. Et quand la femme se fâche… Imaginez la suite. Conséquences, Ce qui était gardé secret ou qui n’était su que de quelques-uns fut étalé au grand jour.
Le monde entier sait désormais, que si la dame est partie avant même d’avoir commencé, monsieur n’avait qu’à s’en prendre à lui-même, lui qui ne pèse pas plus que cent vingt secondes chrono. Et dans la foulée, une autre plainte. La taille du machin, jugé trop petit par elle, comme s’il y avait un mal particulier en cela.
Cependant, doit-on le lui reprocher ? Après tout, il y a pire. Et puis, depuis quand doit-on se culpabiliser pour des problèmes de santé ? Car, en fait, c’en est un. Il a y fort à parier que le bonhomme lui-même en a conscience et se démène pour venir à bout. En attendant, telle est sa réalité. Deux minuscules minutes et pas plus.
Quid alors de celle qui s’en est allée parce que, ayant trouvé le travail insatisfaisant. Elle l’a dit, en s’embarquant là-dedans, elle s’attendait à du choc. C’est ce qu’elle s’est imaginé en tout cas, vu que le bonhomme était à la fois jeune et frêle. Mais, erreur, pour elle, rien n’était là. Fallait-il rester quand même ? Elle, en tout cas, ne le voyait pas de cet œil et il a fallu prendre des décisions fortes. Il n’y avait rien à faire d’autre que de partir et continuer sa quête du bel étalon jusqu’à totale satisfaction. N’avait-elle pas raison sur le coup ?
Et le cas de celle dont les performances du partenaire ou même du conjoint sont en baisse depuis un moment déjà ? Tellement, qu’elle ne pouvait plus se satisfaire de la prestation qui lui est fournie en dépit de tout l’amour qu’elle pouvait porter à son homme.
Celles qui, je touche du bois, bien qu’étant éprises de leurs hommes au point de ne pas pouvoir s’en défaire, se retrouvent tout de même obligées d’aller rechercher ailleurs le complément de sensation qu’il faut pour leur équilibre. Ont-elles tort ? Que pouvaient-elles faire d’ailleurs face à une attente physiologique non comblée ? Celles-là sont plus à plaindre. Comme quoi, bien le faire, c’est vital !



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