Ils sont rentrés. Sous les hourra et les vivats, les Guépards du Bénin sont revenus de leur périple libyen qui les a propulsés dans le top 16 des meilleures équipes d’Afrique. Sceptique et prudente, une certaine opinion se réserve pour l’instant de triompher. Parce que, de leurs participations précédentes à la CAN, toute la faune en compétition s’est régalée, en croquant de l’écureuil sans retenue, parfois en une seule bouchée. Tantôt séduisants, Tantôt décevants mais souvent imprévisibles, les écureuils ont raté plusieurs occasions de rassurer. Échapperont-ils à la loi du karma parce que devenus Guépards par incantations en une nuit de pleine lune ? Le lézard, dit le proverbe, est incapable de rejeter des excréments, sans qu’on y trouve trace de blancheur. Par la magie de Gernot Rhor, les Guépards auraient-ils définitivement cessé d’être des écureuils loosers pour n’être plus que des Guépards conquérants ? Dans l’attente d’une certitude, d’aucuns préfèrent les rebaptiser prudemment « Écupards ». Pour prévenir toute déception.
Anicet
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