Le journalisme agonise, perdu quelque part entre le code de l’information et de la communication et le code du numérique. Il est gravement infecté. Le code d’éthique et de déontologie de la presse n’est plus qu’un ornement. Cette boussole vieille d’un quart de siècle, s’est trouvé dépassée, parce que ajustée sur des coordonnées obsolètes. D’où la nécessité de l’actualiser, en tenant compte des normes immuables mais aussi des nouveaux paradigmes. Dans ce panier à crabes qu’est devenu le journalisme, la remise du curseur sur les bonnes coordonnées devrait favoriser le repérage, à distance, du journaliste professionnel, honnête et responsable, guidé par le sens de la vérité et de la justice sociale ; nettement distinct du crève la faim chasseur de per diem, de l’affairiste, du commerçant, du vendeur d’illusions, du maître chanteur, du harceleur et surtout de l’activiste politique. Parce que, si un journaliste peut revêtir tous ces manteaux, cette engeance, quant à elle, ne saurait squatter une rédaction sans risques.
Anicet
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