On ne va pas se mentir : sourires forcés

En remerciant le ciel d’avoir bien voulu épargner le Bénin du charivari que n’aurait pas manqué de provoquer un coup d’Etat en cas de réussite, on ne peut s’empêcher de se demander quels auraient été la réaction et le comportement des hommes politiques qui alignent depuis lors, des communiqués pour condamner fermement ce funeste projet. On imagine quand même que les « putschistes » n’ont probablement pas envisagé de débarquer des Chinois ou des Martiens pour gouverner, le cas échéant. Donc, forcément, il y en a parmi les « indignés », quelques-uns qui doivent fulminer de rage sous cape, tout en affichant un ton ferme et un air convaincant. Parce qu’ils voient se dissiper définitivement dans leurs pensées brumeuses, l’ombre du poste avantageux ou de la fonction prestigieuse qui devait leur revenir. Cela s’appelle faire contre mauvaise fortune, bon cœur.
Anicet