Dans la galère sécuritaire qui s’annonce en cette fin d’année, la Police républicaine sera encore notre souffre-douleur. Quoi qu’elle puisse faire, on fera son procès. Pour un impardonnable excès de zèle dans la répression de la pègre. Ah oui, les droits humains… A contrario, si c’est un honnête citoyen qui décède parce qu’un braquage a mal tourné, elle paiera le prix de sa défaillance intolérable dans la protection des citoyens, même si elle avait déjà pu empêcher la réalisation de neuf braquages. Personne, le cas échéant, ne compatit pour les nuits d’insomnies cumulées, les ampoules aux pieds, la fatigue devenue insupportable, conséquences des longues durées de stations debout, les épouses et les enfants abandonnés pour cause de réquisition, et la mort qui frappe sans pitié et sans discernement dans les rangs des agents de police, dans l’exercice de leur mission republicaine. Ces vaillants compatriotes qui assurent notre sécurité au péril de leur vie ne mériteraient-ils pas un peu de notre gratitude ?
Anicet
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