Visite du Mcri au Cos-Lépi et au Cnt : Gustave Sonon s’assure de l’évolution des travaux de correction de la Lépi

Angelo DOSSOUMOU 17 octobre 2014

Le Ministre en charge des relations avec les institutions (Mcri), Gustave Sonon, accompagné d’une délégation de son cabinet s’est rendu hier au siège du Conseil d’orientation et de supervision de la Lépi (Cos-Lépi) et du Centre national de traitement (Cnt) à Agblangandan. Au menu de cette descente du Mcri au siège du (Cos-Lépi), des échanges avec le président Sacca Lafia et le coordonnateur du Cnt et une visite guidée des opérations de correction de la Lépi. A l’issue de ces échanges qui ont permis au ministre Sonon et à la délégation qui l’accompagnait d’en savoir un peu plus sur un certain nombre de préoccupations, le président Sacca Lafia s’est réjouit de l’intérêt que portent ses hôtes à la Lépi. « Le Cos-Lépi apprécie la visite du Mcri. C’est notre avocat au Conseil des ministres. Sa visite nous a permis de faire un tour d’horizon de l’avancée des travaux de correction de la Lépi », a-t-il déclaré. Aussi, le président Lafia a révélé qu’environ trois millions de Béninois sur les 6,4 millions déjà dans la base de données ne passeront plus devant les kits avant d’ajouter : « Les textes prouvent que tout n’est pas fini. C’est difficile de donner des rendez-vous avec des dates précises. Mais, même s’il y a des impondérables, on essayera d’être prêts à la mi-décembre ». Le ministre Gustave Sonon a, de son côté, fait savoir que sa visite au Cos-Lépi et au Cnt s’inscrit dans le cadre du suivi et de l’accompagnement par son ministère des institutions impliquées dans le processus électoral. « Le Cos-Lépi abat un travail impressionnant. Nous avons constaté que le travail de correction de la Lépi n’est pas totalement fini. Les citoyens auront 21 jours pour faire les réclamations », a noté le ministre Sonon. Pour finir, il a félicité la représentation nationale qui, avec le vote du nouveau code électoral, permet d’avoir une idée claire sur le nombre de bureaux de vote et le président Lafia, qu’il a encouragé à sortir, à l’issue de la correction de la Lépi, un bon instrument.



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