Apostolat royal pour les nations : Hemel Guérin investi dans sa mission d’apôtre

Isac A. YAÏ 5 juillet 2019

Hemel Guérin. Ainsi s’appelle l’oint de Dieu appelé pour une mission apostolique. Il a été investi dans sa nouvelle fonction le dimanche dernier à l’hôtel Sassou de Cococodji par l’apôtre Prince Badjéné du Togo, président de l’Alliance des ministères apostoliques et prophétiques et l’apôtre-missionnaire Wenceslas Anago de l’Apostolat Royal pour les Nations. Dans une liesse populaire, les fidèles ont accueilli l’appelé de Dieu. « C’est Dieu qui appelle. Et quand il appelle, il faudra encore une confirmation d’autres hommes de Dieu. Moi, c’est mon poulain. Je suis content et ravi de lui parce que je l’ai côtoyé, je connais sa vie et il a l’onction et aussi le caractère. Quand je l’ai connu, Dieu lui a parlé, à moi et à d’autres hommes de Dieu. C’est pour cela que j’ai fait appel à d’autres apôtres * tel que l’apôtre Badjéné pour la confirmation », a expliqué l’apôtre-missionnaire Wenceslas Anago. A l’en croire, l’église ne doit plus rester en marge de la gestion de la cité. Raison pour laquelle, il faut l’émergence d’une nouvelle génération de leaders apostoliques réformistes et progressistes pour cette mission. « Vous n’êtest pas sans savoir que le ministère chrétien a beaucoup fait, mais il reste à faire parce que pour gérer une Nation ou la société, il faut non seulement le spirituel mais aussi le matériel. Mais l’église s’est réfugiée derrière le spirituel pendant longtemps et ne s’est pas intéressée à ce qui est matériel, c’est-à-dire, la gestion de la cité. Il faut désormais toucher le cœur des dirigeants quel que soit leur niveau. C’est fort de cela que nous organisons cette cérémonie pour annoncer officiellement à tout le monde que Dieu à oint quelqu’un, un Béninois, qui a une vision planétaire, qui est doté d’une certaine éthique appropriée pour faire ce ministère », a-t-il précisé. Abondant dans le même sens, l’apôtre Badjéné a fait savoir que les Nations et l’église font face à un défi de gouvernance. « L’homme de Dieu de notre génération a une mission qui est de préserver la paix sociale. Dieu a du regard désormais dans le vécu du quotidien du peuple. L’homme de Dieu n’est plus seulement celui qui va appeler ou amener les Hommes vers le ciel, mais les aider et les conscientiser dans le changement de mentalité pour une bonne gestion de notre cité. L’homme de Dieu est un réconciliateur. Il est le dernier repère dans une société lorsque ça ne va pas entre leaders d’opinions. Il doit donc avoir un certains nombres d’éthique et de moralité », a-t-il déclaré.



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