Carnaval international de Cotonou : Brassage culturel pour célébrer la musique

La Direction de la promotion artistique et culturelle (Dpac) a organisé le samedi dernier, la 1ère édition du festival de musique dénommé « Carnaval international de Cotonou ». Une rencontre culturelle à laquelle ont pris part le Niger, le Togo, le Burkina-Faso, la Chine et le Bénin. Au menu, un défilé des troupes et sociétés de masques dans les rues de Cotonou.

Le tronçon Etoile Rouge-Akossombo-Stade de l’Amitié a été pris d’assaut le samedi dernier par des danseurs, chorégraphes, musiciens et autres acteurs de la chose musicale pour marquer leur participation au « Carnaval international de Cotonou ». Ce fut un défilé de plusieurs troupes folkloriques, de géants masques du village Gossina du Burkina-Faso ou encore des Kpodji-Guèguè du Togo remarquables par leurs échasses. Les tam-tams ont résonné et les corps ont vibré aux rythmes imposés par les musiciens. Au Stade de l’Amitié où la caravane a échoué, c’est le ministre de la Culture Jean-Michel Abimbola et son collègue Marcel de Souza qui ont accueilli les différentes troupes venues du Niger, du Togo, du Burkina-Faso et de la Chine pour prendre part à ce Carnaval de Cotonou. Sur l’esplanade du stade, ce fut l’apothéose. Le public a eu droit à des démonstrations artistiques inédites. La Chine était représentée à travers la danse du lion et du dragon. Le Bénin avait le plus grand nombre de troupes. On pouvait identifier les marionnettes de la capitale, les super Anges Houindo naboua, les As du Bénin, le groupe Oshala avec la danse blékété, les Dinosaures avec le Massè gohoun, le groupe Guéli avec le Akohoun, les « Achakata » de Porto-Novo, le Tèkè de Tchaorou… « Notre souhait est de fidéliser l’évènement pour le faire grandir les années à venir », a déclaré le ministre de la culture, visiblement ému par le spectacle. Ainsi, les directeurs Patrick Idohou et Blaise Tchéchao ont reçu la mission de garder allumée la flamme du « Carnaval international de Cotonou ».
Mariette TOSSOU (Stag)