L’Ensemble Artistique et Culturel des Etudiants (EACE) a célébré la Journée Internationale de la Femme à travers la 9ème édition du concours ‘‘Reine Culture’’. La finale de la compétition qui s’est déroulée sur plusieurs joueurs a eu lieu ce mercredi 08 mars sur l’esplanade du terrain de handball de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). Au terme de cette édition, Grâce Amoussou, étudiante à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) a été élue et consacrée Reine de la culture à l’UAC.
Grâce Bénédicte Amouzoun. C’est le nom de celle qui porte désormais le titre de Reine de la Culture 2023, au terme du concours organisé par l’Ensemble Artistique et Culturel des Etudiants (EACE). Elles étaient au total 14 candidates à la finale de cette 9ème édition du concours. Après la première la phase, 6 d’entre elles ont été sélectionnées pour continuer l’aventure. Mais seulement 4 ont pu tirer leur épingle du jeu. Les candidates ont défilé en tenue traditionnelle, présenté leurs panégyriques, prouvé leurs capacités à prendre la parole et à convaincre le public à travers un débat contradictoire. Après délibération du jury, la couronne est revenue à la candidate Grâce Bénédicte Amouzoun, étudiante à l’École Nationale d’Administration (ENA). Gisèle Viassi et Déo Gracias N’sougan sont respectivement première et deuxième dauphine. Sandrine Quenum est celle qui occupe le poste de Miss Fair play. Mise à part des lots de consolations offerts à toutes les candidates ayant participé, la reine a reçu un trophée, une cuisinière à gaz, un ordinateur portatif de marque HP. Les trois autres ont également reçu des lots allant d’une cuisinière à gaz, à un ventilateur, fer à repasser, et bien d’autres cadeaux. Nommée "Reine Culture 2023", Grâce Amouzoun, heureuse, entend mener des actions pour la réalisation de son projet. « C’est vraiment un plaisir pour moi d’être nommée reine culture 2023. Seulement avec l’incident qui s’est passé, on n’a pas eu l’occasion de présenter nos projets au public. Sinon moi particulièrement, je tiens à la création d’une cellule d’orientation du talent naturel vers le cursus académique. Les enfants ne doivent plus se voir contraints de se faire former dans un métier que les parents leur imposent. Et je compte lutter pour cela », a-t-elle déclaré. Malgré l’incident intervenu, c’est un pari gagné pour le Bureau directeur et surtout pour le comité d’organisation présidée par Merveille Lauriano. Celle-ci invite les jeunes étudiantes à plus d’actions pour l’autonomisation et la promotion de la gent féminine, notamment dans les métiers du numérique. Toutefois, les regards sont fixés sur le prochain concours Reine Culture pour découvrir la reine qui va succéder à Grâce Amouzoun.
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