FestIFIS NIKKI 2022 : 128 films enregistrés, pari gagné pour l’association Promédia-Jeunes

Patrice SOKEGBE 17 juin 2022

La deuxième édition du Festival International des Films Identitaires et Solidaires du Bénin (FESTIFIS) a pris fin en apothéose ce vendredi 25 mai 2022 à Nikki. Pendant cinq jours, l’association Promédia-Jeunes soutenue par la Direction Générale des Arts et de la Culture a réuni plusieurs réalisateurs venus du monde entier. Le festifis a enregistré 52 films en compétition et couronné 7 meilleurs films.

Ils étaient des acteurs, des réalisateurs, des professionnels, des chercheurs et autres amoureux de cinéma venus de plusieurs pays du monde entier à prendre part aux activités du cinéma et de l’audiovisuel dans le but d’échanges, de partage d’expériences et surtout de faire aimer le 7ieme art. Nikki était devenu alors la capitale de plusieurs civilisations projetées sur les grands écrans. Au total 128 films nationaux et internationaux étaient inscrits et à l’arrivée 52 sont sélectionnés et 7 distingués au cours de la cérémonie de clôture. C’est le camerounais Fernand Mazidar qui a remporté le grand prix du festival avec le film intitulé ‘‘La route des montagnes’’ d’une durée de 17 minutes sorti en 2021. Le prix Gnon Kogui de la meilleure réalisatrice est revenu à la Franco-brésilienne Eric Thomas avec son film ‘‘A l’ombre des éléphants’’ sorti en 2022. Le film ‘‘Musique, sama wérouwayé du sénégalais Thierno Seydou Nouro Sy a été désigné pour le prix Bio Guerra du meilleur film africain et le prix Saka Yérima du meilleur film international a été décerné à Ariane Descout pour son film Tierra de Mjeres / La terre des femmes (17mn) sorti en 2021. Le béninois Gaston Yamaro est reparti avec le prix CANAL PLUS du meilleur film béninois dénommé Doumkaa Du Baroum Tem pour son film intitulé ‘‘Yon Kogui, l’impératrice du Baru Teem’’ de 13 minutes sorti en 2020. Le public a eu droit à son jugement avec le prix Sinko, Du Sina Boko du public qui est désormais la propriété de la Franco-tchadienne Sarah Vozlinsky pour son film ‘‘Férik’’. Enfin, le jury a donné son coup de cœur par le prix Sounon Séro Sero qui a été attribué au réunionais Laurent Pantaléon pour son film ‘‘Mada ou l’histoire du premier homme’’ sorti en 2020.
Le pari de l’organisation et de la mobilisation a été tenu pour cette deuxième édition du Festifis. La compétition a connu une participation record avec la présence de films des Amériques, de l’Europe, de l’Asie et même de l’Océanie sans oublier l’Afrique. Les œuvres ont été jugées sur la base de plusieurs critères dont l’originalité des thèmes abordés, la qualité du son et la succession des images. « Ce sont des professionnels qui ont soumis des films surtout sur le plan africain et puis sur le plan international. Donc c’était des œuvres de qualité. Heureusement le jury était composé aussi des professionnels, des gens rigoureux, objectifs qui ont su définir les critères professionnels qu’il faut pour démêler l’échéance, ce qui nous a permis d’avoir ces 7 lauréats que vous venez de voir », a déclaré Daniel Biaou Adje, président du jury. Le Festifis autour du thème « Le cinéma pour un vivre ensemble pacifique ». Le public a eu droit à des prestations de danses traditionnelles Tèkè Sinsin nu et Kiyaru. Le ballet emmené par le Directeur Général du fonds des arts et de la culture, Gilbert Déou Malé a permis au public de voyage à travers plusieurs rythmes. Les artistes Amy Mako, Barasuno et Siba Franco Junior ont tenu en haleine le public après la cérémonie de clôture. Vivement 2023 pour la troisième édition du FestIFIS NIKKI.



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