Finale du programme ‘‘Le livre contre les maux de la cité’’ : Le Togo sacré champion, le Bénin prend la 2ème place

La rédaction 29 novembre 2021

« Lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes : Regard des jeunes écrivains ouest-africains ». C’est le thème qui a consacré la 6ème édition du programme littéraire ‘‘Le livre contre les maux de la cité’’ initiée par l’association ‘‘Ecrivains Humanistes Bénin’’. Un programme lancé depuis mai 2021 et réunissant quatre pays francophones ouest-africains à savoir le Togo, le Niger, la Côte d’Ivoire et le Bénin. « En choisissant ce thème, nous demeurons dans la dynamique de contribuer à l’atteinte des ODD 5 avec une approche d’information et d’éducation à la base et l’implication des acteurs pour proposer des solutions adéquates », a explicité Camille Sègnigbindé, Président de l’association. Au terme de la proclamation, c’est le texte de la Togolaise Josepha Yawa Agbessi, « Victime coupable » qui a été sacré meilleure nouvelle. Elle est donc Prix Ecrivains Humanistes, Plume Junior, édition 2021 et détrône donc le Béninois Erroce Yanclo. Elle est suivie du Béninois Mouhamadou Kpaka (2è), de la Nigérienne Justancia Débora Djanga Mbembo (3è) et de neuf autres lauréats venant des quatre pays en compétition, qui ont tous produit de bons textes à en croire le Président de l’association ‘‘Ecrivains Humanistes Bénin’’. Ils repartent avec des bons d’éditions respectivement de 700, 500 et 300 mille pour les trois premiers, et une Bourse (100 mille) d’un recueil collectif de nouvelles pour les autres. De plus, la lauréate est repartie avec le trophée Prix Ecrivains Humanistes, Plume Junior, édition 2021.
Par ailleurs, les lauréats se sont réjouis de cette initiative et ont exprimé leurs sentiments après avoir été classés parmi les douze premiers de ce concours, soit trois par pays. Pour la Togolaise Agbessi Yawa Josepha, c’est une joie d’être sacrée mais en même temps un défi qu’elle a le devoir de relever. « Je suis vraiment ravie d’être sacrée prix Ecrivains humanistes 2021. C’est un énorme plaisir pour moi et en même temps un défi parce que le meilleur reste à venir », a-t-elle confié. Ce défi à l’en croire, est de monter la barre pour pouvoir répondre aux attentes de ses lecteurs, de ceux-là qui l’ont soutenue. Parlant de la question de la lutte contre les violences faites aux femmes, elle affirme que « le défi reste énorme et je ferai tout mon possible pour lutter pour la femme que je suis et pour toutes les femmes qui m’entourent ». Quant à la nigérienne (3è) Justancia Débora Djanga Mbembo, on peut se réjouir du programme pour le thème de cette sixième édition qui s’est consacrée à la cause urgente féminine. « Personnellement, je suis très honorée d’avoir été l’une des lauréates, et c’est aussi un privilège en tant que femme de pouvoir m’exprimer pour les femmes et faire valoir nos droits, sensibiliser sur ce qui nous touche. J’encourage toutes les femmes à parler, que ce soit des auteurs, activistes etc, à faire valoir leurs armes pour sensibiliser contre les violences faites aux femmes », a-t-elle exhorté. Selon Mouhamadou Kpaka (2è) du Bénin, ce programme riche pour lequel il se réjouit, lui a été aussi bénéfique sur plusieurs plans. « J’avoue, j’ai appris beaucoup de choses, j’ai aiguisé mes attentes, ce programme est vraiment riche et m’a permis de rencontrer de nouvelles et merveilleuses personnes », a-t-il avoué.

Parcours
Camille Sègnigbindé, le Président de l’association a profité de l’occasion pour retracer le parcours de cette 6è édition après avoir félicité les heureux lauréats. « Depuis mai 2021, la sixième édition du programme Le livre contre les maux de la cité est entrée dans sa phase opérationnelle. Laquelle a permis de parcourir quatre pays francophones de la sous-région ouest africaine à savoir le Togo, le Niger, la Côte d’Ivoire et le Bénin, pour discuter avec une cinquantaine d’adolescents, jeunes femmes et jeunes hommes âgés de 18-25 ans sur leur perception des violences faites à l’égard des femmes et des filles, les outils et solutions qu’ils jugent nécessaire pour atténuer le mal. Les 12 meilleures productions sont consignées dans un recueil intitulé « Apparence ».
Arsène AZIZAHO (Coll)



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