Lancement du roman "Ce vertige en moi" : Charlemagne Gbonkè peint les frasques en milieu scolaire

C’est la salle de conférence CDIJ de la Cour d’appel de Cotonou qui a abrité le lancement du troisième roman et 4è oeuvre de Charlemagne Gbonkè. L’événement a eu lieu le samedi dernier et a réuni amis, parents et plusieurs amoureux de littérature.

120 pages réparties en 14 chapitres. C’est le volume du roman officiellement lancé et publié aux éditions Legende."Ce vertige en moi" écrit dans le style du Polar pose un problème majeur, celui de "l’accusation infondée" dans les lycées et collèges et qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. L’auteur dans une description détaillée et cohérente amène son lectorat dans le quartier menontin et précisément les couloirs de l’école Martin Luther King qui a changé de nom entre temps dans l’œuvre. La perte de l’ordinateur de Yeyinũ est au cœur des débats, pas de discussion sans cet élément. Le principal accusé est Elikplim, brillant éleve issu d’une fratrie de deux et copain de Eméfa. Que ce soit dans la classe, les couloirs de l’école et même en lui, le mot paix n’a plus de place. Il se morfond pour un acte qu’il n’a pas posé. Son frère aîné Elóm n’entend pas voir l’honneur de sa famille se salir pour une affaire de vol d’ordinateur. En bon détective il essaie peu à peu, à l’aide de certains amis de rassembler les preuves. Trouveront-ils l’ordinateur ?

Qu’en sera-t-il des coupables ? La suite est bien à découvrir dans cette oeuvre à l’écriture empathique. A en croire Charlemagne Gbonkè, l’intention d’écriture est partie des histoires quotidiennes entendues ça et là mais surtout un entretien avec Esckil Agbo. « Je me suis inspiré des histoires quotidiennes racontées dans mon entourage et de mes lectures », laisse-t-il entendre pour justifier le contexte de publication de son œuvre. Pour Lhys Dègla, présentatrice du roman, Ce vertige en moi traite de plusieurs thématiques dont la principale est la délinquance. C’est une thématique d’ordre social, renchérit-elle. Pour elle, l’auteur amène à une exhortation à la bonne conduite aussi bien en milieu scolaire que dans la vie active. Charlemagne Gbonkè est spécialiste des questions d’éducation, président en exercice de la Jeune chambre Internationale Cotonou Zénith et auteur d’autres œuvres. Rappelons que Colince Yann, Habib Dakpogan et d’autres figures de proue de la littérature béninoise étaient présents et ont agrémenté la cérémonie.
Marina HOUNNOU (Coll.)