Pasteur Teddy Ngbanda à propos de la Pentecôte : « La Pentecôte, c’est le démarrage véritable de l’Église du Seigneur »

Isac A. YAÏ 7 juin 2019

Dans quelques heures, la communauté chrétienne célébrera la Pentecôte. Cette fête qui symbolise le renouveau de l’être humain et sa réconciliation avec Dieu est matérialisée par la descente du Saint-Esprit. A travers cet entretien, Pasteur Teddy Ngbanda, responsable de l’église Impact Centre Chrétien Bénin, parle de l’origine de la Pentecôte, la descente du Saint-Esprit, sa manifestation et son importance dans la vie d’un chrétien.

La communauté chrétienne célébrera bientôt la Pentecôte. Que peut-on entendre par cette célébration ?
Lorsqu’on pense aux fêtes chrétiennes, celles qui viennent en premier sont : Noël qui est la venue du Christ sur terre. Mais en vérité si on doit parler des fêtes de rassemblement des chrétiens, Noël n’en fait pas partie. La venue du Christ sur terre est un moment important, mais ce n’est pas une fête chrétienne en tant que telle. Lorsqu’on parle de fêtes chrétiennes, il faut partir à la base pour savoir que les fêtes chrétiennes ont une origine juive. Donc, en termes de fêtes chrétiennes, il y en a plusieurs, mais il y en a trois principales : la Pâques ou pass over qui était un rappel de la sortie du peuple de Dieu de l’Egypte. Il y a la Pentecôte qui était une fête de moisson et enfin on a la fête de Tabernacle. Ce sont les trois grands rendez-vous festifs chrétiens.

Quelle est alors la dimension spirituelle de la Pentecôte ?
La dimension spirituelle pour les chrétiens prend son sens car, ce qui était un fait historique ne faisait qu’annoncer un fait spirituel. On a tendance à dire pourquoi on nous impose le Dieu des Blancs ? Il faut comprendre que Dieu n’est ni le dieu des Blancs, ni des Noirs ou encore celui des Asiatiques. Il est tout simplement Dieu. Lorsque l’Homme a été créé, celui-ci a péché. Le Seigneur a voulu donc réconcilier l’être humain avec lui-même. Donc, dans sa souveraineté, Il s’est choisi un homme en la personne d’Abraham qui plus tard, va donner naissance à la postérité et au peuple juif. Les choses qu’Il faisait selon l’ancien Testament, ne sont que l’ombre à venir de la véritable spiritualité. C’est ainsi qu’il y a eu le passage de la mer rouge, la délivrance d’Egypte du peuple de Dieu. La fête de Pentecôte est une fête de célébration de la première moisson. La délivrance qui avait eu lieu en Egypte n’était que l’ombre à venir de la délivrance véritable de l’Homme vis-à-vis du péché. Parce que le péché ne prend en compte ni la race, la couleur, le genre, l’âge, la classe sociale… Le péché est une maladie planétaire et il n’y a rien qui puisse délivrer l’Homme du péché si ce n’est l’œuvre de la Croix de Jésus-Christ. On peut créer des lois pour dissuader celui qui ferait le mal, mais cela ne change pas son cœur. Si Jésus n’était pas ressuscité, la marche avec lui ne serait qu’une religion de plus. Mais la Bible en elle-même n’est pas une question de religion. Dans toute la Bible, le mot religion n’apparaît que quatre fois, mais à aucun moment il ne se retrouve dans la bouche de Jésus. Si c’était une question de religion, alors quelle est la religion du diable ? Il n’en a aucune. Mais il est venu avec un royaume et un système ténébreux. Allez dans des maisons et vous verrez la manifestation du diable à travers la colère, la haine, le vol, le viol, la jalousie…Tout cela gangrène le cœur de l’Homme. Dieu n’est donc pas venu avec une religion pour sortir l’Homme de l’emprise du diable mais avec Son Royaume de Lumière.

Quel est alors le début de la foi chrétienne ?
Tout commence par la foi en la résurrection du Christ. C’est pour cela que la Pâque vient avant la Pentecôte. Si Jésus n’était pas ressuscité, tout ce que l’on fait en tant que chrétien, serait des rituels. La résurrection de Jésus veut dire qu’Il est revenu à la vie et est vivant pour l’éternité. La mort ne peut donc plus le toucher. Ainsi, à la pentecôte, dans le 2ème chapitre des Actes, le Seigneur est apparu à plusieurs personnes dont ses disciples. Juste avant l’ascension, Il leur a dit de rester sur place jusqu’à ce que le Saint-Esprit vienne. Ils sont donc restés dans la prière dans la chambre haute pendant une dizaine de jour jusqu’à ce qu’il descende sur eux tous. Ce qui est intéressant est que le Saint-Esprit est descendu le jour même de la fête de la pentecôte. Sur le plan spirituel, la descente du Saint-Esprit veut dire que le Seigneur est revenu pour réconcilier et récupérer la moisson des âmes pour lui. Lorsqu’il qu’il y a eu l’effusion du Saint-Esprit, tous ceux qui étaient dans les alentours en provenance des différents coins du monde en l’occasion des festivités ont entendu le bruit et ont accouru et c’est là que l’apôtre Pierre a annoncé publiquement la résurrection de Jésus comme le fils de Dieu. Ce jour-là, il y avait plus de 3.000 personnes qui ont eu le cœur touché. Et c’est en ce moment-là que l’église a commencé. En réalité, la pentecôte c’est le retour de Dieu dans l’être humain. Ainsi, Dieu est présent partout sur terre en la personne du Saint-Esprit. Et c’est pour cela qu’avant son ascension, Jésus disait qu’il est plus avantageux pour vous que je m’en aille (Jean 16 :7). Si je m’en vais, je vous enverrai le Saint-Esprit. Ayant revêtu notre humanité, Jésus ne pouvait pas être présent partout à la fois. Or, si le Saint-Esprit descend, il sera partout à la fois. Jésus n’avait que deux mains et deux jambes et une seule bouche. Mais lorsque le Saint-Esprit revient dans l’homme et la femme qui croit en lui, il possède désormais des millions de bouches, de bras, de jambes sur terre et nous sommes aptes à faire et dire ce qu’il a fait pendant ses trois années de ministère sur terre. Donc, la pentecôte est la signature finale à l’œuvre que Jésus est venu faire sur terre.

Quelle est alors l’importance du Saint-Esprit en nous ?
La présence du Saint-Esprit en nous, nous permet de faire ce qui est impossible à l’Homme, mais possible à Dieu. Lorsque le Saint-Esprit a été répandu, Pierre partait au temple, un paralytique, boiteux depuis des années, lui demande de l’argent. Il a répondu qu’il n’avait ni argent, ni or, mais ce que j’ai, je te le donne. Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. Il a eu la force au niveau de ses pieds et il a marché. Le public a crié d’étonnement. Mais ce n’était pas la force de Pierre. Il a fait par le nom de Jésus Christ et par la puissance de l’Esprit de Dieu. La véritable vie avec Dieu ne peut se faire que par le Saint-Esprit.
Marcher avec Dieu, c’est beaucoup plus que la simple notion du bien et du mal. Dans le jardin d’Eden, Adam a mangé le fruit interdit. Ce fruit était la connaissance du bien et du mal. Donc, dans le fruit qu’Adam a mangé, il n’y avait pas que du mal, il y avait aussi du bien. Mais Dieu ne voulait pas de ce bien-là. De nos jours, l’humanité fonctionne sur leur propre notion du bien et du mal…et ce, même au détriment de ce que Dieu dit. Ce que nous jugeons de bien, peut être mal pour Dieu et vice-versa. Le bien que nous faisons très souvent est pour notre propre intérêt. Et c’est cela qui provoque les guerres parce que chacun veut se faire du bien. Donc, c’est la conséquence de la connaissance du bien et du mal. Marcher avec Dieu ne veut pas dire marcher selon notre propre notion du bien et du mal. C’est marcher selon sa parole. En réalité l’Homme est de nos jours indépendant vis-à-vis de Dieu sur la base de la connaissance qu’il juge être bonne ou mauvaise. Et il se dit qu’il n’a plus besoin de Dieu. Raison pour laquelle certains disent qu’ils sont des Hommes de bien, ils n’ont jamais rien fait de mal… Mais quelle est leur mesure d’évaluation ? Ainsi, chacun a son propre barème de justice. Or, ce n’est pas à la créature de dire ce qui est bien ou ce qui est mal. Cela revient à son créateur. Le Saint-Esprit nous amène donc à nous reconnecter au Seigneur et vivre pas selon notre notion du bien ou du mal, mais selon Dieu.

A vous entendre parler, c’est que la Pentecôte existait avant la descente du Saint-Esprit. Et pourquoi on lie de nos jours la Pentecôte à la descente du Saint-Esprit ?
Comme je l’ai dit, les gens font cette lecture parce que le Saint-Esprit est descendu le jour de la fête juive de Pentecôte. Le Seigneur a fait cela à dessein. De la même manière, le Seigneur est ressuscité le week-end où on célébrait la pâque. C’est pour cela que les événements de l’ancien Testament étaient une prophétie pour annoncer ce qui allait arriver. Le Seigneur n’a rien fait au hasard.

Après la descente du Saint-Esprit, comment la Pentecôte devrait-elle être célébrée ?
Je ne pense pas qu’il y ait une trame ou une forme préétablie sur la manière dont la Pentecôte devrait-être célébrée. La Pentecôte est un renouveau dans la vie du croyant. On ne peut donc pas célébrer la Pentecôte sans la personne du Saint-Esprit. La Pentecôte, c’est le démarrage véritable de l’Église du Seigneur. La véritable Église ce ne sont pas les quatre murs, mais l’acceptation de Jésus-Christ. La Pentecôte est donc l’origine de l’Église.

Avec la descente du Saint-Esprit, les disciples ont parlé en langue pour faire passer des messages. Pierre l’a fait devant plus de 3000 personnes et les gens dans ce public comprenaient ce que Pierre disait. Mais de nos jours, des pasteurs et des fidèles parlent en langue mais personne ne les comprend. Eux-mêmes ne comprennent pas ce qu’ils disent. Dans ce cas, quel peut être l’impact de cette prière ?
Le jour de la Pentecôte, la Bible dit que tous se mirent à parler en langues dans un dialecte intelligible pour chacun. Cela a permis à tous ceux qui ont quitté les différentes contrées, de comprendre tout ce qui se disait dans leurs propres langues. Le but était que le maximum de personnes puisse entendre la bonne nouvelle de Jésus-Christ ressuscité. L’apôtre Paul explique dans les chapitres 12 et 14 du livre des Corinthiens une autre dimension de parler en langues. Il dit que lorsque vous parlez en langues, personne ne vous comprend si ce n’est Dieu. Donc ce pouvoir de parler en langue s’adresse directement à Dieu. Et Paul de continuer en disant que lorsque nous sommes en groupe, il est plus avantageux pour moi, quand je dois m’adresser aux Hommes, de parler dans une langue intelligible afin qu’ils puissent me comprendre. Parler en langues est important car, cela fortifie notre "homme" intérieur. En temps normal, dans le temps de prière où chacun doit s’adresser à Dieu, il est important de prier en langue et dans l’intelligence. C’est une question de bon sens et d’équilibre. L’un n’exclut pas l’autre.

Quelles sont les marques visibles qu’on peut voir sur quelqu’un qui a reçu le saint esprit ?
Lorsqu’on parle du Saint-Esprit, on ne voit qu’un aspect très limité : parler en langue, l’onction, la puissance… Mais ça ne s’arrête pas là. Car, le saint esprit n’est pas une puissance, n’est pas un feu encore moins une colombe. Le saint esprit, c’est Dieu. Il y a Dieu le père, le fils qui est Jésus. Mais lorsqu’on parle de Dieu le Saint-Esprit, cela paraît flou. Le Saint-Esprit n’est donc pas quelque chose, c’est quelqu’un. Galate 5 nous parle du fruit du Saint-Esprit. Celui qui est véritablement rempli du Saint-Esprit, ce n’est pas dans ce qu’il fait, mais dans ce qu’il est. De nos jours, lorsqu’on parle du Saint-Esprit, on ne voit que la puissance et autres, ce n’est pas faux. Mais le véritable fruit du Saint-Esprit, c’est l’amour, la joie, le pardon, l’assurance, la bonté, la fidélité… Lorsque le Saint-Esprit est en nous, nous devons avoir tous ces caractères-là. C’est pour cela qu’on parle du fruit du Saint-Esprit et non les fruits du Saint-Esprit. Une personne remplie du Saint-Esprit, doit aimer, pardonner, prendre soin des autres… La présence du Saint-Esprit en nous, nous transforme et nous devenons différents des autres. La religion nous apprend à faire pour être. C’est pour cela qu’on n’y arrivera jamais. Aller à l’église pour devenir un bon chrétien, c’est de n’importe quoi. Tu souhaites d’arrêter de boire par exemple pour devenir quelqu’un de bien, tu ne pourras pas. Il faut être né de nouveau pour devenir une nouvelle personne. Le fruit du Saint-Esprit est à ce niveau-là. Et ce n’est pas nous qui le faisons. C’est Jésus qui le fait. Lorsque nous le recevons, nous démarrons notre vie par ce qu’il a déjà fait. Il faut arrêter donc de vouloir changer avec nos propres forces, cela ne marchera pas. Il faut le faire avec Jésus pour devenir une nouvelle personne. Quelqu’un qui a reçu le Saint-Esprit est toujours en joie quelles que soient les circonstances. Il pardonne, aime comme Jésus... Il n’a jamais la mine serrée parce qu’il n’a pas d’argent ou autre. Quelqu’un qui a le Saint-Esprit libère la joie qui est en lui.

A la Pentecôte, le Saint-Esprit est descendu et a transformé les apôtres. J’aimerais savoir quand est-ce qu’on reçoit le Saint-Esprit.
La Pentecôte ou la pâque, c’est tous les jours. Donc, on n’attend pas la Pentecôte pour recevoir le Saint-Esprit. Il vient en nous dès l’instant où nous acceptons Jésus-Christ. Le Saint-Esprit ne peut donc pas venir en nous si Jésus-Christ n’est pas en nous. Le Saint-Esprit est donc une marque qui confirme la présence du Christ en nous. Le Saint-Esprit en nous est une chose. Le Saint-Esprit sur nous, en est autre et cela nous donne la force, la puissance et le courage d’aller témoigner le Christ sans en avoir peur. La Bible dit que le Saint-Esprit viendra sur vous et vous serez mes témoins. Donc, la présence du Saint-Esprit sur nous, nous donne la capacité à faire ce que nous n’avons pas pu faire hier. Il est donc bon d’aller chercher cette plénitude, cette force lorsque nous avons le Saint-Esprit en nous. Cela nous donne le courage d’évoluer sans avoir peur.

Donc, la Pentecôte peut être comprise comme l’effusion du Saint-Esprit sur nous ?
Avant que Jésus ne monte, Il avait déjà soufflé sur Ses disciples et leur a dit de recevoir le Saint-Esprit. Donc, les disciples avaient déjà reçu le Saint-Esprit dans leur vie. Après, il leur a dit d’attendre pour que le Saint-Esprit vienne sur eux et les remplisse. Cela leur permettra d’aller témoigner sans avoir peur de quoi que ce soit.

Quel est l’acte qui montre qu’on a reçu Jésus-Christ ? C’est par la confession ou par le baptême ?
Le baptême est une ordonnance. Ce n’est pas optionnel. Une personne qui reçoit Jésus doit être baptisé. Le baptême vient d’un mot grec « baptizo » qui veut dire « immerger » et non « asperger ». Quand on vous plonge dans l’eau, cela s’identifie à la mort et l’enterrement de Jésus. Et quand on vous sort de l’eau, cela s’identifie à la résurrection de Jésus et à la nouveauté de vie. Maintenant, ce n’est plus vous qui vivez, mais c’est Jésus-Christ qui vit en vous. C’est en cela que le baptême n’est pas optionnel. C’est important de comprendre que c’est la foi en Jésus-Christ qui sauve. Ce qui nous purifie et nous sauve, c’est le sang de Jésus versé sur la croix. Donc, ce n’est pas le fait d’être plongé dans l’eau qui sauve, mais le fait de croire en Jésus-Christ. Et Marc le dit : celui qui croira en Jésus et se baptise, sera sauvé. Mais celui qui ne croira pas, ne sera pas sauvé. Donc, il n’y a pas de baptême sans la foi. Alors, celui qui se baptise est une personne qui, au préalable, a véritablement cru en Jésus-Christ et qui s’engage à le suivre et à le servir !

Quelles dispositions prendre pour recevoir l’effusion du Saint-Esprit ?
Pour recevoir l’effusion du Saint-Esprit, il faut le désirer déjà et ensuite s’abandonner à Dieu totalement. Lorsque Jésus disait à ses disciples d’attendre en priant, ils ne savaient pas ce qui allait se passer. Mais ils ont fait ce que Jésus leur avait demandé. Il faut donc chercher Dieu dans la bonne attitude, dans la prière… Il faut avoir la soif de recevoir Jésus. Et cette soif n’est pas celle de recevoir la puissance, la force, de célébrité… Mais la soif de plaire à Dieu par ce que l’on est. Le Seigneur voit le cœur et non l’apparence.

Il y a des gens qui se disent avoir reçu le Saint-Esprit mais qui ont toujours leurs comportements ordinaires. Comment expliquez-vous cela ?
La marche avec Dieu est une question de disposition du cœur. Notre modèle de vie, c’est Jésus-Christ lui-même. Toute personne qui dit avoir reçu le Saint-Esprit doit être dans la plénitude au quotidien. C’est pour cela que tout part de la communion avec le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit est la personne la plus puissante sur terre, mais il est aussi délicat ! Il peut aussi paraître très fragile. Jésus s’est rendu dans le Jourdain pour se faire baptiser par Jean-Baptiste. C’est à cet endroit qu’on a eu la manifestation de Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit. Le Père est en haut, le Fils est dans l’eau et le Saint-Esprit est descendu sous la forme d’une colombe. Pourquoi Dieu a choisi la colombe et non un aigle ou autre oiseau de grande envergure et de grande taille ? C’est un message. La colombe est un oiseau dans son caractère. Si vous marchez avec une colombe sur votre épaule, à un pas brusque, elle s’envole. Donc, si véritablement nous voulons marcher avec le Saint-Esprit, nous devons être sensibles à tout ce qui peut l’attrister. Cette sensibilité va donc me pousser à être conscient de chaque pas que je pose, de chaque parole que je prononce et de chaque acte que je pose… dès l’instant que vous insultez votre femme, votre mari ou autre personne, le Saint-Esprit est attristé. Quand la tentation vient de voler quelque chose, à cause de la présence du Saint-Esprit, vous refusez. C’est une déconnexion avec le Saint-Esprit qui nous amène à avoir des mauvais comportements. Il vous faut donc mener une vie de repentance. La repentance ne revient pas à regretter ce que nous avons fait seulement, mais de reconnaître le mal qui a été fait et de prendre la décision de changer la manière de faire désormais. Jésus a dit que beaucoup diront « j’ai guéri en ton nom, j’ai prophétisé en ton nom… » et il leur répondra « arrière de moi, je ne vous ai jamais connus ». La marche avec Dieu se démontre par l’obéissance à sa parole. Et c’est ainsi que vous produirez du fruit palpable et visible. Par exemple, la Bible dit aux enfants d’honorer leur père et leur mère. Donc, qu’ils soient sorciers ou pas, je vais les honorer, car c’est ce que dit la Bible. Vous pouvez ne pas être d’accord avec leur sorcellerie, mais vous n’allez pas les insulter, ni les exposer. La Bible dit de pardonner à votre prochain, vous le faites même si cela est souvent difficile. Quand vous obéissez à Dieu, vous lui donnez le pouvoir d’agir dans votre vie.
Propos recueillis par Isac A. YAÏ



Dans la même rubrique