Présidentielle 2016 : Le « oui » sans condition de Sébastien Ajavon

Moïse DOSSOUMOU 4 janvier 2016

Entouré d’une foule de militants et d’un gratin de personnalités politiques, Sébastien Ajavon dont la candidature à la présidentielle de 2016 était annoncée, a levé l’équivoque sur ses véritables intentions. L’opérateur économique devenu homme politique est bel et bien partant pour la course à la magistrature suprême.
La vague bleue a déferlé hier sur le stade de l’amitié fraîchement baptisé « Mathieu Kérékou ». Venus de tous les départements du pays, les nombreux soutiens de Sébastien Ajavon, vêtus de bleu, se sont donné rendez-vous à cet endroit stratégique pour être témoins de la déclaration de candidature de leur « joker ».
C’est à 15h pile que le cortège impressionnant du candidat fit son apparition sur l’esplanade du stade. A bord de son véhicule, encadré par une vingtaine de cavaliers en tenue d’apparat, Sébastien Ajavon, vêtu d’une chemise bleue, sourire aux lèvres forma le V de la victoire. Un prélude à sa déclaration de candidature qui interviendra quelques instants plus tard. Le tour des gradins qu’il effectuera juste après son arrivée lui a permis de prendre le pouls de l’engagement de ses militants à œuvrer à ses côtés pour la concrétisation du rêve. Après ce show d’ouverture, place fut laissée aux allocutions.
Présidente du comité d’organisation, Claudine Prudencio, député à l’Assemblée nationale, a dans son mot de bienvenue, indiqué que la candidature de Sébastien Ajavon est le meilleur choix possible et a souhaité que d’autres forces politiques rejoignent l’aventure. Même son de cloche du côté de Sévérin Adjovi, maire de Ouidah, qui au nom des chefs de partis et des personnalités politiques, a dressé un sévère réquisitoire du régime. Pour lui, la roue de l’histoire redémarre pour une nouvelle épopée avec Sébastien Ajavon.
Et le « oui » se fit entendre
« J’ai écouté vos cris. J’ai écouté vos appels. J’ai vécu l’enthousiasme qui s’est emparé du pays tout entier », a déclaré Sébastien Ajavon, désormais candidat à l’élection présidentielle de février 2016. Sa réponse à ses partisans est sans ambages. Dans un langage qu’il qualifie de vérité, il promet œuvrer pour une gouvernance débarrassée de toutes formes de régionalisme et de népotisme. Avec lui à la tête du pays, « seuls les plus compétents seront promus », « l’énergie électrique sera permanente et à la portée de tous », « la justice sera libre et souveraine », « les institutions de contre-pouvoir seront véritablement indépendantes », « la lutte contre le chômage des jeunes sera une priorité ». « Je suis fait pour le job, je suis prêt pour la mission », a-t-il conclu.



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