Valorisation de la culture endogène au Bénin : Olorounko Ayindé Afissou invite à une prise de conscience collective

7 novembre 2023

Olorounko Ayindé Afissou alias Babalawo Ewé Dola Atchékpé, est un tradipraticien et Prêtre de Fâ résident dans l’Arrondissement d’Ikpinlè dans la Commune d’Adja-Ouèrè. Point focal de l’Association des dignitaires du Fâ pour la valorisation de la culture endogène au Bénin (ADFAPCEB), il vient de se prononcer sur la politique du gouvernement du président Patrice Talon pour la valorisation de la culture endogène en général et du Vodoun en particulier à travers un certain nombre de projets comme l’institution de Vodoun Days, la construction d’un Musée de Vodoun, le projet Route des Couvents qui consiste à réhabiliter un certain nombre de couvents Vodoun et en faire un circuit touristique et bien d’autres projet pour faire du Bénin un pays attractif pour le tourisme grâce au Vodoun. Pour Olorounko Ayindé Afissou alias Babalawo Ewé Dola Atchèkpé, toutes ces initiatives du gouvernement sont à saluer et cela devrait interpeller les adeptes du Vodoun dans leur généralité à prendre conscience du rôle qui est le leur dans ce processus de sauvegarde du patrimoine ancestral culturel et culturel qu’est le Vodoun. Prêtre du Fâ, il espère du gouvernement que quelque chose soit aussi faite pour valoriser le Fâ qui est une science. A ce sujet, il souhaite que ça soit construit dans une ville du Bénin, un panthéon et pourquoi pas une grande école de Fâ en un lieu où les futures générations pourront venir se ressourcer, un lieu qui peut aussi attirer des touristes comme dans les régions Yorouba du Nigeria.
Au sujet de l’Association des dignitaires du Fâ pour la culture de la culture endogène au Bénin (ADFAPCEB) dont il est le point focal dans le département du Plateau, Olorounko Ayindé Afissou alias Babalawo Ewé Dola Atchèkpé, estime qu’au-delà du travail qui se fait en vue de l’atteinte des objectifs dans le sens du respect des lois en vigueur au Bénin, dans le sens des bonnes pratiques pour rester en symbiose avec les communautés et dans le sens de la valorisation de la culture endogène, son défi aujourd’hui reste d’unir les prêtres Fâ des différentes ethnies dans le Plateau autour d’un idéal parce que le Fâ est unique, ne ment pas et reste incontournable dans toute société qui aspire à un réel développement. Ceci, afin que les rituels du Fâ soient les mêmes partout. « Ce défi fait d’ailleurs partie des luttes que nous menons au sein de notre association », a t-il ajouté.



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