Côte d’Ivoire : plus de 7500 Ivoiriens ont fui leur pays suite aux tensions électorales

11 novembre 2020

Plus de 7 500 Ivoiriens ont fui vers les pays voisins suite aux tensions électorales. C’est ce que révèle Boris Cheshirkov, porte-parole de l’Agence des Nations Unies ( HCR), lors d’une conférence de presse, tenue Le 10 novembre, au Palais des Nations, à Genève, en Suisse.

Dans sa communication, M. Boris précise que les tensions électorales de 2011 et celles des élections du 31 octobre dernier ont conduit au déplacement des Ivoiriens. « Les tensions actuelles en Côte d’Ivoire génèrent des craintes parmi les Ivoiriens qui n’ont pas oublié les troubles liés aux élections présidentielles de 2011, qui avaient forcé 300 000 autres à fuir dans les pays de la région et qui avaient généré plus d’un million de déplacés internes en Côte d’Ivoire », a-t-il dit.

Selon lui, « au 9 novembre plus de 7500 Ivoiriens avaient fui vers le Liberia ». Il note que parmi ces réfugiés, « plus de 60% des arrivants sont des enfants, dont certains sont non accompagnés ou séparés de leurs parents. Des personnes âgées et des femmes enceintes ont également fui, la plupart transportant de rares effets personnels et peu ou pas de nourriture ni d’argent ».
Le Ghana, le Togo, le Liberia et la Guinée, parmi les pays d’accueil

Pendant cette période marquée par les violences suite à l’élection d’Alassane Ouattara à un troisième mandat, le porte-parole de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), ajoute que « parallèlement, plus de 500 Ivoiriens sont également arrivés au Ghana, en Guinée et au Togo, où ils reçoivent une assistance. Certains réfugiés ivoiriens signalent avoir été initialement empêchés de quitter le pays et, de ce fait, ils ont dû trouver d’autres itinéraires pour rejoindre le Liberia voisin. La majorité d’entre eux ont indiqué qu’ils espèrent rester près de la frontière pour rentrer dès que la situation sera stabilisée ».

Notons que malgré les nombreux appels au dialogue, la Côte d’Ivoire est le théâtre de violences et de contestations, depuis l’annonce de la victoire d’Alassane Ouattara à la Présidentielle.
Source : afrik.com



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