100 premiers jours après sa prise de service : Le Préfet Saliou Odoubou, la consécration par le travail et la rigueur

14 septembre 2021

C’est le Jeudi 3 juin 2021 que Saliou Odoubou prenait les rênes du département tumultueux des Collines en qualité de préfet. 100 jours après sa prise de fonction, le Préfet Saliou Odoubou a montré durant ce laps de temps toute sa capacité à assumer la mission de représentant du Chef de l’Etat dans le département. Très tôt il a su imprimer sa marque du pouvoir de commandement, prenant de court ceux qui demeuraient sceptiques quant à sa capacité réelle à faire face à la mission à lui dévolue à cause de son jeune âge.

On se rappelle que la nomination de Saliou Odoubou, comme préfet du département des Collines fut une surprise, car l’ancien conseiller technique du ministre du tourisme, de la culture et des arts n’avait pas la faveur des pronostics. Toutes les observations supputaient sur un cadre ‘’Mahi’’, et bien malin qui pouvait prédire que l’oiseau rare proviendrait des cadres ‘’Nago’’. En prenant fonction ce 3 juin 2021, Saliou Odoubou a mesuré toute l’ampleur de la tâche qui l’attendait. Après 100 jours d’exercice de fonction, il est trop tôt, sinon irréaliste, d’essayer de faire un bilan en terme de masse de travail abattue. Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, beaucoup de choses ont été faites. Le résumé des actions du préfet au cours des 100 premiers jours à la tête du département des Collines a pris en compte cinq points essentiels que sont : la pacification du département, la sécurité et la transhumance, la coordination des services déconcentrés de l’Etat, le suivi de mise en œuvre des projets et programmes des gouvernements et la tutelle des communes. Au cours de ces 100 premiers jours, le préfet Saliou Odoubou s’est beaucoup battu et sa présence sur tous les fronts le montre. C’est un boxeur.

Pacification du département
Le contexte socio-politique qui prévaut dans le département des Collines lors des élections législatives de 2019 et présidentielle de 2021 est tendu et délétère. C’est d’ailleurs la résultante des malheureux évènements survenus dans certaines communes comme Bantè, Savè et Ouèssè (Kilibo, Toui, Ikèmon et Challa-Ogoï) où certains individus, confondant le Bénin réputé être un havre de paix au far west de John wayne, ont exhibé et fait usage d’armes à feu, qui plus est contre les Forces de sécurité : la prompte réaction du gouvernement, à travers son département en charge de la sécurité s’avère donc salutaire, pour la préservation de la quiétude sécuritaire et de la paix sociale. Mesure du reste indispensable contre cette forme d’indélicatesse particulièrement corrosive contre la sécurité des personnes. Pour éviter que de pareils actes regrettables se reproduisent, dès sa prise de fonction, le préfet a initié des actions visant à rétablir la paix et la cohésion sociale dans les communes. Selon Saliou Odoubou, ces actions qui apparaissent comme le pansement d’une plaie béante permettront aux uns et aux autres de vivre les moments électoraux à venir comme des moments de fête. A en croire l’autorité de tutelle, ces actions qui se mènent prioritairement à Bantè et à Savè seront implantées par la suite dans les autres communes moins touchées. Les actions ont consisté à rencontrer des acteurs politiques (mouvance et opposition), des leaders religieux, des têtes couronnées, des associations des jeunes et des femmes et des organisations de la société civile. Les résultats de cette action menée sur le terrain ont permis d’avoir des avis des uns et des autres sur le sujet et ses conséquences. L’unanimité de tous a été faite sur la nécessité de pallier cette situation regrettable, avec une proposition de la mise en place d’un comité pour le dialogue, la réconciliation et la paix. Actuellement le préfet des Collines est en pourparlers avec les acteurs. A Bantè, un comité préparatoire pour le dialogue, la réconciliation et la paix dans la commune a été mis en place. Le comité a été installé le 3 juillet et sa lettre de mission a été remise le 6 juillet 2021. Ensuite un comité chargé d’étudier les propositions du comité préparatoire pour le dialogue la réconciliation et la paix dans la commune de Bantè a été mis en place aussi. Il ne reste que l’élaboration d’une feuille de route indicatrice, et la soumission de la feuille de route au président de la République qui instruira. Aujourd’hui dans la cité des pactes de terre, vieux et jeunes, hommes et femmes sont tous unanimes : sans le dynamisme et l’engagement de Saliou Odoubou, nombre de situations auraient vicié l’entente entre les diverses communautés vivant dans la commune de Bantè.

Sécurité et transhumance dans le département
Ce qui fait le développement, c’est l’homme et la société. Mais si le développement en appelle à la responsabilité de la société, celle-ci ne peut se consacrer au développement que dans la sécurité au quotidien. Telle est la logique qu’il faut établir avec l’acte que le préfet a posé. Ayant appris que l’intronisation d’un second roi à Assaba dans la commune de Bantè risque de troubler l’ordre public, le préfet a pris un arrêté le 05 août passé pour interdire jusqu’à nouvel ordre l’intronisation de roi et de chef de collectivité sur toute l’étendue de cette commune. Mieux, un autre arrêté pris par le préfet le 22 juillet 2021, portant création, attributions et fonctionnement composé des responsables en charge de la sécurité, de la protection civile et des procureurs de la République près les tribunaux de première instance de deuxième classe d’Abomey, de Dassa et de Savalou qui se réunissent chaque premier vendredi du mois.
Quant à la transhumance, elle reste et demeure la bête noire de tous malgré les efforts que le gouvernement fait dans ce sens, a fait savoir le préfet. Il en veut pour preuve l’agression survenue à Innocent gon et Kadjogbé, deux localités de l’arrondissement de Béssé dans la commune de Savè. Pour ce faire, un certain nombre de décisions sont prises à savoir procéder, avec l’aide des chefs de villages, quartiers et arrondissements au recensement, photos à l’appui, des bouviers et de leurs employés, sensibiliser les responsables des organisations des bouviers sur l’interdiction formelle de faire conduire les troupeaux par des mineurs. Sensibiliser les agriculteurs et les éleveurs sur les dispositions du code pastoral notamment celles qui garantit le dédommagement des victimes des actes découlant de la transhumance. Saliou Odoubou a très tôt pris conscience de l’illettrisme et de la déscolarisation, sources de sous développement. C’est pourquoi, à chaque ouverture d’atelier, le préfet ne cesse de dire aux parents d’élèves d’envoyer les enfants à l’école surtout les filles. Il demande aux filles de résister à la sirène des hommes et rappelle aux potentiels auteurs de grossesses précoces les textes de lois qui réprimandent leurs actes. Loin de s’attribuer ces résultats, Saliou Odoubou en toute modestie, rend hommage à ses collaborateurs dont il se dit très proche et sans qui « ces actions n’auraient pas aujourd’hui leur impact ». Mieux, confie-t-il, du haut de son bureau, « aucune de mes décisions n’est prise sans les conseils avisés de mes collaborateurs ». A l’écoute de ces derniers dont il salue le professionnalisme, il ne transige pas sur les principes de l’administration et attache du prix au sens du devoir et au service. Ceci dans l’intérêt des usagers de l’administration publique.
Saliou Odoubou, un haut cadre aux compétences avérées est un humaniste et un homme ayant le sens de l’intérêt général, d’après le secrétaire général du département des Collines Jean de Vigny Sossou Houefonde. Selon le chef cellule communication Sylvestre Tchoukpeni, le travail du préfet est un concentré d’esthétique, d’intelligence qu’il assaisonne avec subtilité et finesse. Le préfet des Collines assume avec dévouement sa mission sous l’égide du chef de l’Etat à qui il témoigne toute sa reconnaissance. Lui qui, selon Saliou Odoubou, affiche sa vision de voir les populations des Collines s’épanouir à travers le programme d’actions du gouvernement. Il en veut pour preuves les efforts déployés par le gouvernement tant en moyens matériels qu’en stratégies d’intervention des Forces de sécurité publique pour faire face à l’insécurité grandissante qui a régné entre temps dans le département des Collines, les travaux de bitumage de la route nationale Inter-Etats Cotonou-Niamey à hauteur de Dassa –Parakou, la construction de la voie Inter-Etats Cotonou-Ouagadougou à hauteur de Dassa-Savalou- Djougou et la relance du micro-projet aux plus pauvres nouvelle génération. Saliou Odoubou croit également au renouveau du département des Collines avec les différents projets du Pag dont les plus importants demeurent la construction de la voie Inter-Etats Cotonou-Niamey à hauteur de Dassa-Parakou, la construction de la voie Inter-Etats Cotonou-Ouagadougou à hauteur de Dassa-Savalou-Djougou, la construction de l’hôpital de zone de Savè, la construction de barrage hydroagricole à Atta dans la commune de Ouessè, la construction d’ouvrage de franchissement d’envergure à Bètèkoukou (à Dassa) et à Attokolibé etc . En digne défenseur de son terroir, il n’est pas prêt à baisser les bras face aux enjeux de développement du département des Collines et se félicite de cette ambitieuse vision du président de la République, à changer le visage des Collines.



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