Création du groupe parlementaire B.u.s : Faut-il craindre la saignée cauris ?

Arnaud DOUMANHOUN 18 mai 2016

Eugène Azatassou, coordonnateur national des FCBE

‘’Bénin Uni et Solidaire’’, B.u.s s’inscrit dans la majorité présidentielle. Un acte concret, le premier du genre qui vient confirmer les prédictions à propos de l’avenir politique des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) à l’Assemblée nationale. 6 députés sur les 11 qui composent ce nouveau groupe parlementaire sont des élus Fcbe, qui ont choisi de faire allégeance à l’homme du Nouveau départ par un acte concret. Même si des candidats malheureux à la présidentielle tels que, Arifari Bako, Aké Natondé, Atao Hinnouho ont rejoint le camp de la rupture entre les deux tours, il est une vérité que c’est le premier acte politique posé à l’Assemblée nationale par ces soutiens. Une bonne nouvelle pour Patrice Talon qui ne cesse d’ailleurs depuis peu de marquer de précieux points au parlement. Après avoir pris le contrôle de la commission des lois, chargée d’étudier les projets de réformes qu’il entend soumettre à l’appréciation des élus du peuple, le Chef de l’Etat vient de recevoir le soutien d’un tout nouveau groupe parlementaire, né pour faciliter l’aboutissement de ses ambitions. ‘’Le groupe parlementaire « Bénin Uni et Solidaire » prend l’engagement de soutenir toutes les réformes politiques, constitutionnelles, institutionnelles, économiques et sociales chaque fois qu’elles iront dans le sens de la préservation de l’intérêt général en vue de libérer les énergies, de mettre au travail notre pays et d’alléger les souffrances de nos vaillantes populations’’. C’est la quintessence de la déclaration de constitution de ce groupe parlementaire, lue hier à la tribune de l’hémicycle par le député Jean-Michel Abimbola. La preuve que, Aké Natondé, Nassirou Arifari Bako, Jean-Michel Abimbola, Joseph Bamigbadé, Kora Gounnou Zimé, Domitien N’Ouémou viennent de se démarquer du reste de la famille cauris, qui continue sans doute de cogiter sur l’option à prendre pour jouer sa survie politique. Une chose est sûre, la prudence est de règle en cette période de grâce pour le régime du nouveau départ.



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