Gestion du contentieux des Communales de 2020 : Ousmane Batoko déclare sa satisfaction au cours d'un atelier bilan

Karim O. ANONRIN 20 octobre 2020

Le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko, est très satisfait du travail abattu par la Chambre administrative de l’institution dans le cadre de la gestion du contentieux électoral des élections communales de 2020. Il l’a exprimé ce lundi 19 octobre 2020 dans son discours à l’ouverture d’un atelier bilan sur le travail fait par les principaux animateurs de la Cour suprême qui ont examiné et vidé avec célérité, les 263 recours porté devant le juge électoral. Il s’agit d’un atelier qui se déroule au siège de la Cour suprême à Porto-Novo et qui a réuni ses membres, les représentants du Parlement, le représentant de l’Agence nationale de traitement (ANT), les représentants du ministère de la décentralisation et de la gouvernance locale et ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, et autres acteurs intervenant dans l’organisation des élections communales au Bénin. Pendant deux jours, les participants échangeront sur plusieurs thématiques à travers des communications ; notamment la communication sur le thème : « Gestion du contentieux électoral de 2020 : grands enseignements aux plans organisationnel, matériel et technique » présentée par le président de la Chambre administrative, Victor Dassi Adossou et le Procureur général près la Cour suprême, Onésime Gérard Madodé.
On peut également citer la communication sur le thème « Démocratie de proximité et répartition des sièges : cas des élections communales et municipales de 2020 » présentée par le président de section à la Chambre administrative de la Cour suprême, Rémy Yawo Kodo, la communication sur le thème : « L’inéligibilité à l’aune du contentieux des élections communales et municipales de 2020 » présentée par le Conseiller à la Chambre administrative de la Cour suprême, Isabelle Sagbohan, la communication sur le thème : « Pouvoirs du juge électoral et gestion du contentieux des élections communales et municipales de 2020 » présentée par le Conseiller à la Chambre administrative de la Cour suprême, Césaire Kpénonhoun, la communication sur le thème « Le choix des Maires, de leurs adjoints et des chefs d’arrondissements : Évolution législative et jurisprudentielle de la Cour » présentée par le président de section à la Chambre administrative de la Cour suprême, Étienne Fifatin et la communication sur le thème : « Contribution du greffe à la gestion du contentieux des élections communales et municipales de 2020 » présentée par le Greffier à la Chambre administrative de la Cour suprême, Denis Togodo.
Dans son discours, le président de la Cour suprême n’a pas manqué de rappeler aux participants, l’objectif poursuivi en prenant l’initiative de l’organisation de l’atelier en question. « …Les débats scientifiques de l’atelier-bilan qui nous réunit pour les deux jours ne doivent poursuivre qu’un seul but : apporter aux uns et aux autres, des réponses juridiques concrètes, des apports jurisprudentiels pour une réponse consensuelle aux questions posées à l’occasion des litiges portés devant notre juridiction siégeant en matière électorale (…) Je sais pouvoir compter sur les représentants de l’Assemblée nationale, relativement aux questions qui pourraient conduire à une éventuelle réforme bénéfique du Code électoral. Ayons le courage d’aller jusqu’au bout de nos constats et des souffrances qu’ils nous ont fait endurer pour amener le législateur à toujours anticiper sur les difficultés ou problèmes plausibles… », a dit le président Ousmane Batoko.



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