« La révision de la Constitution doit se faire sans remettre en cause l’équilibre de l’architecture issue de la Conférence nationale », dixit Joël Aïvo

La rédaction 2 mars 2017

Dans un contexte de réformes pour la consolidation de la démocratie, ceci dans le cadre du 27e anniversaire de la Conférence des forces vives de la nation, des propositions judicieuses parviennent de certains acteurs pour la sauvegarde de l’esprit de ces assises historiques. Et c’est l’appel à la prudence du Professeur Joël Aïvo, au terme de la table ronde sur l’héritage de la conférence des forces vives qui aura retenu l’attention. « La révision de la Constitution doit se faire sans remettre en cause l’équilibre de l’architecture issue de la Conférence nationale », a souligné le Constitutionnaliste. Le Directeur du Centre du Droit Constitutionnel a surtout insisté sur le fait que la révision d’une Constitution est un acte extrêmement grave qui se doit d’être fait en toute transparence et de façon participative. « Il ne s’agit pas de la ratification d’un accord de prêt. Il ne s’agit pas de la ratification d’un don. Il ne s’agit pas non plus de l’adoption de la loi des finances », a-t-il ajouté. Plusieurs autres recommandations ont été faites par les participants à cette table ronde. Il s’agit entre autres de l’inscription dans les programmes scolaires de l’histoire de la Conférence nationale. Cette proposition fait suite au constat que la génération actuelle maitrise très peu les tenants et les aboutissants de la conférence nationale. De même, il a été proposé l’organisation d’une nouvelle conférence nationale ou des états généraux pour évaluer la mise en œuvre des principes de la conférence nationale de février 1990 afin de corriger les tares engendrées.
Fulbert ADJIMEHOSSOU



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