Piétinement des travaux de construction de la voie Comè-Lokossa-Dogbo Dakpè Sossou interpelle le gouvernement :

La rédaction 28 juin 2016

Piétinement des travaux de construction de la route Comè-Lokossa-Dogbo (Colodo). Tel est l’objet de la question orale adressée au gouvernement par l’honorable Dakpè Sossou. Le deuxième secrétaire parlementaire veut des éclaircissements sur les vrais motifs du ‘’grand retard’’ qu’accusent les travaux qui ont démarré depuis septembre 2014 pour un délai contractuel de 24 mois. L’élu de la 18e circonscription électorale attend surtout des explications sur l’augmentation des frais d’études des travaux qui, initialement fixés à un milliard (1.000.000.000) francs Cfa sont portés ‘’accidentellement’’ à neuf milliards (9.000.000.000) par le gouvernement. ‘’Quelles sont les raisons qui justifient cette augmentation disproportionnée des frais d’études des travaux Colodo, alors que cette route existait en bitume et réhabilitée vers les années 90 ?’’, s’est interrogé le député Dakpè Sossou. Le gouvernement Talon est appelé à répondre devant la représentation nationale des mesures prises pour d’une part contraindre l’entreprise Ebomaf à payer les pénalités du retard d’autre part pour punir les acteurs de ce que l’honorable Dakpè Sossou qualifie de crime économique commis sur le dos des populations du Bénin en général et celles des départements du Mono-Couffo en particulier.

QUESTION ORALE AVEC DEBAT AU GOUVERNEMENT
(Article 106 du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale)
Objet : Piétinement des travaux de construction de la Route Comè-Lokossa-¬Dogbo (COLODO)

Lancés depuis septembre 2014 par le Chef de l’Etat pour un délai contractuel de vingt-quatre (24) mois, soit deux (2) ans, les travaux de construction de la voie Comè-Lokossa-Dogbo (COLODO) peinent jusqu’à ce jour à être finalisés à l’instar du tronçon Djougou - Péhunco et d’autres infrastructures routières. Cet état de choses entraine de nombreux cas d’accident de la circulation qu’occasionnent les conducteurs de camions de l’Entreprise Burkinabè EBOMAF en charge de travaux COLODO, par manque de considération, de courtoisie, de modération et de prudence au mépris du code de la route.

La représentation nationale, tout en suggérant la prise en compte des 9,8Km de la double voie Zounhouè - Fongba tel que prévu dans le projet initial, s’inquiète des frais d’études des travaux qui, initialement fixés à un milliard (1.000.000.000) francs CFA et budgétisés sont portés accidentellement à neuf milliards (9.000.000.000) francs CFA par le gouvernement. Elle prie le Gouvernement de fournir des réponses précises aux questions ci-après :

Quelles sont les raisons qui justifient cette augmentation disproportionnée des frais d’étude des travaux COLODO surtout que cette route existait en bitume depuis des années et réhabilitée vers les années 90 ?
Quels sont les cabinets recrutés pour la réalisation des études ? Combien chaque cabinet a-t-il perçu des neuf milliards ?
3. Quels sont les vrais motifs du grand retard qu’accusent les travaux ?

A combien s’élève les frais de dédommagement des riverains et jusqu’à quand démarre son processus ?
Quelles sont les raisons qui expliquent la réduction de 9,8 Km à 5 Km le linéaire de la double voie Zounhouè - Fongba malgré le coût élevé affecté aux études ?
Quelles sont les mesures prises par le Gouvernement pour contraindre l’Entreprise EBOMAF à payer les pénalités de retard ?
Quelles sont les dispositions prises pour punir les acteurs de ce crime économique commis sur le dos des populations du Bénin en général et celles des Départements du Mono-Couffo en particulier ?
Dakpè SOSSOU



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